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Éditeur Des mondes possibles

septembre 2017 | Le Matricule des Anges n°186 | par Philippe Savary

Familier des littératures étrangères, le fondateur des jeunes Éditions do, Olivier Desmettre, défriche des horizons nouveaux. Quand l’art du bref participe à l’éloge du récit.

Do

Olivier Desmettre n’est pas un inconnu pour ceux qui fréquentent les manifestations littéraires à Bordeaux. Il a dirigé jusqu’en 2014 le festival Lettres du monde qu’il a créé dix ans plus tôt avec Cécile Quintin. C’est dire son goût pour les belles étrangères. « Dans les hasards de mon parcours, j’ai toujours fait des choses pour lesquelles je n’étais pas préparé », reconnaît cet ancien libraire qui, dans une autre vie, a ouvert un lieu atypique, mi-restaurant mi-librairie, spécialisé dans le polar et la daube de canard. « Et j’arrête quand j’en ai assez ».
Les Éditions do (les initiales de leur fondateur) sont nées à l’automne 2015. Avec des partis pris courageux. Nourries par l’ailleurs, elles explorent des rivages littéraires peu fréquentés. Qu’ils soient polonais, tchèque, argentin, israélien, bientôt brésilien ou hongrois. Et publient des écrivains inconnus sous nos latitudes, adeptes du genre court (nouvelle, récit, microfiction). Est-ce bien raisonnable ? Non, mais l’audace paie. De ces univers singuliers, emplis de malices et de sortilèges, on a pu lire avec profit Hommes sous verre de Sarah Rose Etter ou encore Comment j’ai rencontré les poissons de Ota Pavel (1930-1973), le « best-seller » de la maison. Et pour ne rien gâcher, les livres des Éditions do sont élégants.

Olivier Desmettre, comment passe-t-on de la programmation de manifestations littéraires à l’édition ? Est-ce le même travail ?
Je ne suis pas de ces éditeurs qui sont partis à l’aventure avec un catalogue de titres en tête. Je n’avais aucun texte sous la main, ni la volonté de bâtir une sorte de bibliothèque idéale. J’avais plutôt envie de continuer à collaborer avec certains traducteurs que je côtoyais (Jean-Marie Saint-Lu, Rosie Pinhas-Delpuech…) Lors de la 10e édition de Lettres du monde, en 2013, nous avions sollicité des écrivains sur le rapport qu’ils entretenaient avec la littérature étrangère. Nous avons reçu 38 textes. J’ai travaillé avec 14 traducteurs. Ce fut une expérience fantastique. J’ai appris à aimer ce dialogue-là, à comprendre la place que se fait un écrivain à l’intérieur de la langue. Les bons traducteurs sont généralement les plus modestes. Ils acceptent que leur travail soit négociable. Car ils savent que les propositions visent avant tout à améliorer le texte. Claro parle de ça très bien sur son blog (« À l’ombre des traducteurs en pleurs »).

Devenir éditeur était donc une suite logique…
Oui, poursuivre un travail de découverte, et avec le même état d’esprit. Il est fondamental d’accueillir dignement un écrivain que vous invitez. Vous lui devez la plus grande hospitalité possible. Cela signifie, devenant éditeur, de lui offrir le meilleur : choisir un traducteur de qualité et créer un objet, un écrin, à la hauteur du texte que vous publiez. D’ailleurs, cela n’aurait pas eu de sens de me lancer dans cette aventure sans le graphiste Éric Lasserre, alias Mr Thornill, avec qui je travaille depuis de...

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