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Dossier Laura Vazquez
Marcher à l’intuition

mars 2023 | Le Matricule des Anges n°241 | par Thierry Guichard

Peu théoricienne de sa propre écriture, Laura Vazquez défait les carcans de la langue pour y creuser des passages entre deux réalités, celle qu’on vit et celle que le texte révèle.

Dans ses ateliers d’écriture comme dans ses entretiens, Laura Vazquez aime s’appuyer sur une bibliothèque de classiques. Une manière d’ancrer sur de solides prises le véhicule de sa pensée que les mots qui lui viennent finissent par guider vers des profondeurs insoupçonnées. Comme la jeune femme rêve encore d’une langue qui aurait la puissance de parler à Dieu ou aux dieux, la puissance surnaturelle de transformer les corps, d’agir très concrètement, très organiquement sur ce qui nous entoure, elle se fait le réceptacle de voix qui lui viennent du poème ou du roman. Des voix qui traversent son corps comme si elles étaient les messagères d’un monde originel, décalées donc aujourd’hui, mais porteuses d’une mémoire plus ancienne que l’humanité. C’est tout un univers qu’on voit subrepticement apparaître dans les fissures que les mots font à la syntaxe, que la logique provoque quand elle défie la raison. Tentative d ‘exploration d’une fabrique de littérature intérieure.

Laura Vazquez, vous avez commencé par publier de petites formes avant que ne paraisse en 2021 La Semaine perpétuelle, roman de grande ampleur nourri tout entier à la poésie. Vous revenez, avec Le Livre du large et du long, au poème mais dans un livre qui a la même ampleur que votre roman. Est-ce que La Semaine perpétuelle vous a donné une plus grande légitimité pour écrire des livres qui nécessitent plus de souffle ?
La Semaine perpétuelle est un livre qui m’a transformée. J’ai appris la régularité, la confiance dans le texte, la continuité d’une impression, d’un sentiment général, j’ai appris à vivre dans la tonalité d’un livre, dans sa durée, sans défense, sans contrôler ce qui arrive.
Avant ce livre, j’écrivais surtout par pulsions, pas tous les jours, et dans tous les sens, avec une grande inquiétude.
Naturellement, quand Le Livre du large et du long est arrivé, j’ai continué de travailler avec régularité, en faisant de mon mieux, en cherchant à trouver ce qui est déjà là, et au fond, simplement : en faisant chaque jour mes heures.
Mais j’aimerais que mes prochains livres soient brefs. Le prochain et le suivant seront brefs. Ils seront comme d’une autre famille. J’aime bien les livres courts, les écritures sèches, sans excès de matière, un peu comme les vies de Suétone, Vie de Néron par exemple est un idéal pour moi.

Avant d’évoquer votre nouveau livre, revenons sur La Semaine perpétuelle. Comment est né ce roman ? D’où vous est venue la nécessité d’un récit, d’une narration que le poème chez vous semble, au contraire, fuir ?
Des voix apparaissaient dans mes poèmes, de plus en plus claires, elles avaient un passé, des désirs, elles s’exprimaient, certaines avaient des prénoms. Et des lieux sont arrivés, des maisons, des routes, des appartements, des rivières, des marches, des villages. Alors, j’ai senti que c’était le moment d’écrire une chose narrative. J’aime les histoires. Je veux qu’on m’en raconte. Un de mes...

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