éditions Solitaires intempestifs
A propos
Les Solitaires intempestifs
Née une deuxième fois en 1997, cette jeune maison d’édition montre une belle vitalité dans un secteur en peau de chagrin pour faire connaître une nouvelle génération d’auteurs dramatiques. Rencontre avec François Berreur son directeur.
Nouveaux venus dans le champ restreint de l’édition théâtrale, Les Solitaires intempestifs ont tout pour attirer lecteurs et manuscrits. Un nom radieux en forme de manifeste, emprunté à Peter Handke dans Par les Villages : « désespérés vous seriez déjà morts. On ne peut pas renoncer. Ne jouez pas les solitaires intempestifs (…) Ne voyez-vous pas dans l’abandon où vous êtes une lueur des dieux ». Une histoire jeune et un écrivain talentueux pour présider à la naissance en 1992 des Solitaires : Jean-Luc Lagarce, mort trois ans plus tard. François Berreur, seul aujourd’hui aux commandes,...
Ouvrages chroniqués
Théâtre 1938-1965
de
Pier Paolo Pasolini
2005
Lmda N°69
Trente ans après son assassinat, Pasolini nous parle encore, en poète-prophète, d’une Apocalypse intime et universelle.
Dans la nuit du 1er au 2 novembre 1975, entre le jour des Saints et le jour des Morts, on retrouve, sur un terrain vague d’Ostie, le corps massacré de Pier Paolo Pasolini. Son assassin, Pino Pelosi dit La Grenouille, âgé de 17 ans, est arrêté au volant de l’Alfa Romeo de sa victime. Commence alors, à partir de ce crime horrible, une longue chronique judiciaire et, pour Pasolini, l’ultime...
Le désir et la rage
janvier 2006
Théâtre et pouvoir en Occident
de
Jean-Luc Lagarce
2001
Lmda N°34
Avec quatre nouveaux ouvrages, Les Solitaires Intempestifs poursuivent l’édition de l’œuvre de Jean-Luc Lagarce à l’origine, avec François Berreur, de la maison d’édition.
Jean-Luc Lagarce est né en 1957 à Hérincourt. En 1975, il étudie la philosophie à Besançon et obtiendra sa maîtrise en 1981 en rédigeant Théâtre et Pouvoir en Occident. Il fonde en 1978 le Théâtre de la Roulotte et se consacre à l’écriture et la mise en scène. En 1986 il apprend sa séropositivité et décède en 1995.
Ce théâtre complet permet de tisser des passerelles entre les pièces de...
Fragments d’éternité
avril 2001
Le Théâtre ou le défi de l’inaccompli
de
Georges Banu
2016
Lmda N°172
Avec Georges Banu, la vie comme au théâtre, toujours en quête d’un absolu.
Critique exigeant, spectateur assidu, mémoire vivante et fin connaisseur du théâtre, spécialiste de Peter Brook et auteur de plusieurs textes remarquables sur de nombreux auteurs et metteurs en scène, Georges Banu est né roumain mais installé en France depuis 1993. Il essaye d’être comédien, entre au Conservatoire mais échoue ensuite et en est soulagé : « le leurre d’acteur s’évanouissait par...
Inaccessible étoile
avril 2016
Le Théorème du pissenlit
de
Yann Verburgh
2024
Lmda N°250
Lorsqu’il écrit pour la jeunesse, Yann Verburgh aime les sujets forts, en résonance avec le monde. Les Règles du jeu, publié en 2018, évoquait les enfants soldats et la force d’une amitié entre Nama et Oldo au cœur des ruines de la plus vieille ville des Pays-des-Guerres. Avec Le Théorème du pissenlit, il reconvoque la force de l’amitié de deux enfants, qui vont devoir se battre pour survivre...
Le Théorème du pissenlit
février 2024
La Tortue de Darwin
de
Juan Mayorga
2009
Lmda N°102
Le talentueux dramaturge espagnol Juan Mayorga voit le monde comme un immense jeu de manipulation. Double parution.
Juan Mayorga a un parcours singulier. Né en 1965, il a d’abord été professeur de mathématiques et de philosophie dans un lycée de Madrid. Avant d’enseigner, depuis 1998, la dramaturgie et la philosophie à l’École royale supérieure d’art dramatique, toujours à Madrid. Et d’écrire pour le théâtre. Peu d’auteurs ont, comme lui, le pouvoir de vous happer dans la fiction. On se retrouve en tant...
Méandres humains
avril 2009
Trente et une pièces autobiographiques
de
Armando Llamas
Lmda N°33
Retour sur les planches du dramaturge Armando Llamas après des années d’absence avec des petites formes à jouer : une trentaine de textes très courts et plus corrosifs que jamais.
Voilà plus de cinq ans qu’Armando Llamas n’était pas revenu à Paris. Juste avant de prendre son avion pour l’Espagne où il vit, l’écrivain nous donne rendez-vous place Gambetta, à deux pas du Théâtre de la Colline où il a travaillé avec Jorge Lavelli dans les années 80. Installé au Café du Métro, derrière ses lunettes noires -une coquette plaisanterie qu’il enlèvera dès notre arrivée- Armando...
Trente pièces à Llamas
janvier 2001