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Le Matricule des Anges
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La rédaction Dominique Sampiero

Articles

Andrée Chédid : l'humain de la métaphore Au fil des romans et des nouvelles, Par delà les mots, paru chez Flammarion, reprend la quête insatiable du poème. Née au Caire, résidant à Paris depuis 1946, Andrée Chédid parle avec un accent qui lui donne une voix chaude, grave et qui fait un peu rouler les r. Peu de son enfance, ou de sa vie personnelle. Ses nombreux romans, s’ils lui permettent de projeter parfois des figures de sa vie intérieure, sont sa manière la plus claire d’être présente au monde, à la communauté des hommes. Son véritable engagement. Quand elle parle du poème, son regard s’éclaire, sa voix s’anime. C’est tout à coup quelque chose d’essentiel. C’est l’origine de son écriture. Alors qu’elle était adolescente, elle avait...
juin 1995
Le Matricule des Anges n°12

Goffette : l’insaisissable désobéissance

Après le succès de La Vie promise et le prix Mallarmé récompensant Eloge pour une cuisine de province, Guy Goffette affirme une poésie d’acide et de blues. Le Pêcheur d’eau sort chez Gallimard. Sous son chapeau de feutre noir, mais sans feu de bois, sans veillée de flamenco autour des roulottes, un gitan qui aurait égorgé père et mère dans un rêve en voulant les serrer contre lui, Guy Goffette est l’incendiaire de sa propre vie : il pille, saccage, allume des brasiers pour les éteindre ensuite. Un chien. Guy Goffette est un chien en poésie - Supervielle, Jammes, Claudel lui...
mars 1995
Le Matricule des Anges n°11

Fragments verticaux

de Roberto Juarroz

Les Fragments verticaux

de Roberto Juarroz

L' Epine et la mésange

de Roberto Juarroz

Chronique du campagnard

Un beau livre, on l’ouvre, on le referme, il nous échappe. On ne sait pas où se tient sa beauté parce qu’elle est dans l’écarquillement, le mouvement de celui qui la cherche. Comment lire en confrontant les lueurs ?. On reproche aux mots cette transparence, cette fluidité du désir qui est plus qu’une plainte, une nostalgie, un vague à l’âme. Le poème accepte cela, il le porte dehors, dans le visage de ceux qui ne savent plus qu’ils vont mourir. Il le scande dans une matière qui n’est plus la matière, mais son effondrement infini. On ne pénètre alors rien d’autre qu’une transparence, et cet éblouissement...
décembre 1994
Le Matricule des Anges n°6

La porte toujours ouverte

Entre Lettre pourpre, son premier livre et L’Eloignement du monde, Christian Bobin rassemble les fragments d’un puzzle qui repousse l’autobiographie pour rejoindre une vraie parole reconnaissable entre toutes. Le moi est arraché dans l’enfance. A qui, à quoi, sinon à l’enfant. est-ce possible. La question est brûlante, infranchissable, ni vous, ni moi, ne pouvons y répondre. On est à la lisière de ce qu’est l’écriture. C’est peut-être personne qui écrit. Et ce serait vrai de tout le livre. Les mauvais livres sont trop pleins d’une suffisance de la personne en elle-même. D’un auteur qui s’épaissit...
décembre 1994
Le Matricule des Anges n°6

Christian Bobin : l’impertinence de la clarté

Une quinzaine de livres dont Une Petite Robe de fête. Peut-on vivre de la poésie ? Oui, dans tous les sens du terme. Rencontre avec un solitaire souriant autour de L’Eloignement du monde de Christian Bobin dont Gallimard propose en mars L’Inespérée. Une sorte d’autisme lumineux. Neuf heures. Sonnerie du téléphone. La voix de Christian Bobin. « Je ne serai pas là… » Je retiens mon souffle, « avant 19 heures, mais je laisserai la porte ouverte. Si vous arrivez avant moi, entrez et installez-vous. » 9 heures 30. Direction Le Creusot via Reims, Dijon, Chalon-sur-Saône. Six heures de route. La ville est un peu grise. Un monument en forme d’énorme marteau-pilon. Tout...
décembre 1994
Le Matricule des Anges n°6