La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

La rédaction Sophie Deltin

Sophie Deltin

Articles

Quand je serai grande je changerai tout

de Irmgard Keun
Promesse subversive Le regard d’insouciance miné par la révolte d’Irmgard Keun, écrivaine allemande à succès des années trente, méconnue en France. Dans Quand je serai grande, la narratrice, une enfant pétillante à l’imagination insatiable, accumule les bêtises et les infractions à l’ordre petit-bourgeois dont au fil des jours, elle démasque, mine de rien, les cécités et les lâchetés d’adultes. Dans cette chronique bien ancrée dans le contexte de la fin de la Première Guerre mondiale, à travers laquelle on peut déjà déceler les signes insidieux d’une société encline au conformisme et à l’inertie de la pensée, terrain idéal de tous les totalitarismes, la petite fille se heurte en premier lieu au moralisme hypocrite et misogyne de sa...
juillet 2017
Le Matricule des Anges n°185

Séjours à la campagne

de W.G. Sebald

Compagnons d’âme

À travers six portraits d’artistes parus en 1998, W.G. Sebald effectue, en guise d’hommage, un inoubliable pèlerinage littéraire au cours duquel l’auteur allemand souligne toute l’ambiguité de l’acte d’écrire. Conformément à sa conception de l’écriture comme entreprise d’exhumation de restes contre le cours irrésistible de l’oubli, Sebald donne voix (et images) à des destins intimement liés à l’écriture, et plus ou moins ensevelis dans les gravats du passé (Johann Peter Hebel, Gottfried Keller) ou qui ont failli rester inaperçus dans les archives de l’Histoire (Robert Walser). La « prédilection...
janvier 2006
Le Matricule des Anges n°69

Andréas et autres récits

de Hugo Von Hofmannsthal

Le réel est son double

Fin XVIIIe, Venise. Nous sommes en compagnie d’un jeune Autrichien qui sous la coupe d’un domestique perfide, y rencontre des femmes. C’est en fait moins l’intrigue qui importe que ce glissement continuel éprouvé par le jeune Andréas entre les possibilités d’un réel jamais univoque, mais bigarré et constamment diffracté par la trajectoire de l’amour, du faux-semblant, de l’abandon et de la...
janvier 2006
Le Matricule des Anges n°69

Demain est écrit

de Pierre Bayard

Au commencement était la fin

Si le temps passé habite l’écriture, les mots ne portent-ils pas aussi en creux le poids de l’avenir ? Dans son nouvel essai, l’écrivain et psychanalyste Pierre Bayard bouleverse l’ordre des liens entre l’écriture et la vie. Déjà dans son surprenant et très stimulant essai Peut-on appliquer la littérature à la psychanalyse ? (Minuit, 2004), Pierre Bayard contestait, en l’inversant, la double position de supériorité et d’antériorité dans laquelle on place depuis Freud la psychanalyse par rapport à la littérature, se proposant alors de reconnaître à celle-ci une capacité autonome de réflexion (plus exactement de...
novembre 2005
Le Matricule des Anges n°68

Nous sommes

de Gila Lustiger

Bien vivants

Gila Lustiger réinvestit dans « Nous sommes » son nom et sa filiation à travers le portrait et l’histoire de sa famille. Avec pour figure principale son père, juif polonais déporté à 15 ans et rescapé d’Auschwitz. Chez Gila Lustiger, il y a, à l’impulsion du geste d’écrire, une force muette chevillée au corps l’héritage d’un silence qui depuis son enfance, s’est déposé en elle. Son nouveau roman se présente comme l’affermissement de ce vide innommé, redécouvert un jour d’automne, lorsque furetant dans une librairie parisienne, elle tombe par hasard sur un livre dans lequel son père, l’historien Arno...
octobre 2005
Le Matricule des Anges n°67