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Le Matricule des Anges
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La rédaction Xavier Person

Articles

Il n'y a rien à dire sur un livre À partir du surgissement d’images venues souvent de l’enfance, mais sans verser dans les clichés poétiques, la poésie d’Emmanuel Hocquard est le récit d’une histoire qui n’est pas son histoire. Cinq livres sont posés sur la table, pas n’importe lesquels. Nous les avons choisis ensemble. Le mieux sans doute, on le comprendra à la fin de l’entretien, aurait été de n’en rien dire, mais il fallait bien dire quelque chose. Emmanuel Hocquard parle lentement, on sent qu’il s’applique à penser à ce qu’il dit, à penser à ce que cela veut dire que de dire quelque chose. Il y a parfois des blancs dans la conversation. Les cinq chats de la maison font souvent irruption, notamment nommés Fleur, Zorro, Bernardo (qui se trouve être la mère de Zorro !). Le poète ne se prive pas de les...
avril 2018
Le Matricule des Anges n°192

D’entre les jambes

De Cyprès à Épodes, Jude Stefan construit une œuvre poétique où se fait entendre une voix savante et nue. D’une baroque modernité. Les poèmes de Jude Stefan nous font former des fantômes. Leur évanouissement est inscrit au cœur de leur apparition. Silhouettes longilignes et tremblantes, leur tremblante verticalité est celle de l’if ou du cyprès, « bâtons de néant » souvent aperçus dans la proximité des tombeaux, dans l’insistance du verbe « tomber », dans l’évidence d’une chute définitive de tout, inéluctable : Le Gibet...
juillet 2000
Le Matricule des Anges n°31

Invention de Jude

Une vie peut-elle ne pas avoir eu lieu ? Toute l’œuvre de Jude Stefan, et peut-être sa vie même, semble partir de ce rêve impossible. Portrait d’un être tombal. Jude Stefan n’est pas Jude Stefan. C’est un faux. Un pseudonyme. Un faux nom posé sur des livres. Sur des livres qui sont comme des tombes pour celui dont le rêve le plus absolu, toujours et partout répété, qui fonde tout, serait d’être mort avant que d’être né. N’être qu’en sa tombe. Tombé. Écrire d’outre-tombe. Poser le regard du mort sur sa vie, sur cette vie qui du coup n’aurait pas lieu,...
juillet 2000
Le Matricule des Anges n°31

Vision d’un home qui s’éloigne

Jean-Luc Parant, artiste et poète, écrit toujours sur les yeux, sculpte des boules, tourne en rond et nous avec. Portrait de l’auteur en derviche tourneur, dans le tourbillon d’une parole envoûtante.Pour prendre de la hauteur. Il arrive que Jean-Luc Parant quitte le Bout des Bordes, « le plus petit royaume de la terre », à Fabas, dans l’Ariège, où il vit. Il arrive qu’accompagné de sa fille Marie-Sol au piano, Jean-Luc Parant donne lecture de ses textes sur les yeux, sur la terre qui tourne sans cesse autour du même soleil, sur l’infini qui est dans la tête de l’homme où s’inventent des jours et des nuits, où...
mars 2000
Le Matricule des Anges n°30

Gasoil

de Jean-Michel Espitallier

Huile ta vie

Jean-Michel Espitallier s’est amusé à écrire un livre de poésie huileuse entre opéra bouffe et comédie de boulevard. Joyeusement déjanté. Chanter à la lecture d’un livre de poésie contemporaine. Se lancer assez haut dans l’aigu. Soudain n’y tenant plus, tel le soldat Robert, qui n’aura fait que passer par là, débarqué sur la scène loufoque du livre pour y pousser la chansonnette, entrer dans le délire ubuesque de la poésie de Jean-Michel Espitallier. Lire ce texte comme l’étonnante partition d’un drôle d’opéra bouffe, comédie...
mars 2000
Le Matricule des Anges n°30

Quartier libre – chronique

Chorégraphie de ma voisine Pourquoi continuer à écrire cette chronique ? Au fond de moi, vous l’aurez deviné : la sensation que tout cela est peine perdue, il n’y a rien à attendre, ou plutôt il n’y a qu’à attendre, sachant que ce qui arrivera, ce qui adviendra par la littérature se joue ailleurs, cela n’a rien à voir avec ce que nous attendons dans nos vies, pour nos vies, et pourtant si, cela a à voir. Comment dire ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Pourquoi encore écrire des livres, pourquoi en lire et en parler ? Pendant un temps nous avions une voisine étrange dans notre immeuble. Elle ne parlait jamais à...
mars 2018
Le Matricule des Anges n°191

Le regret des étoiles

Tous ces livres qui s’accumulent, se dit-on parfois, ces bibliothèques surchargées, ces piles vacillantes. Pourquoi lire un livre en plus ? En ajouter un à la liste de ceux que nous avons lus, pour quoi faire ? De quoi avons-nous peur, à ériger ces murs de livres ? Quelle béance voulons-nous combler ? De quel vertige espérons-nous nous déprendre ? Lire serait-il devenu un but en soi, un...
février 2018
Le Matricule des Anges n°190

Tout le monde se ressemble

Cher Patrick Modiano, Cela fait longtemps que j’hésite à vous écrire. Durant toutes ces années, je n’ai pas cessé de me perdre et de me retrouver dans vos livres. De l’un à l’autre, j’avançais dans un léger brouillard, comme certains matins d’hiver aux abords de la Seine. Parfois j’entr’apercevais des lueurs. De quoi essayais-je de me souvenir en vous lisant ? De vos autres livres ? De ce...
janvier 2018
Le Matricule des Anges n°189

Courrier du lecteur – chronique

Star Ac Comment devenir une légende ? Qu’est-ce que la sainteté moderne ? Lire Frédéric Boyer et Christophe Fiat ou relire Gertrud Stein ?. Comme elle le dit quelque part dans son Autobiographie de tout le monde, pour Gertrud Stein être un saint consistait à se tenir immobile, dans une sorte d’immobilité béate, libéré de tout agir, n’ayant qu’à être soi, tel qu’en soi-même. On conçoit dès lors que pour elle, raconter une histoire, faire le récit d’une vie ne soit pas tant s’en tenir à une progression depuis un début jusqu’à une fin, que répéter, revenir, s’animer dans toutes les directions, tourner mais pas en rond, car on ne repasse jamais exactement par le même point, s’écarter du centre et puis y revenir, mais pas...
novembre 2005
Le Matricule des Anges n°68

Drôle de drame

Dans le décor fait un petit livre jubilatoire d’un film qui ne se fera peut-être pas et d’un roman qui peine à s’écrire. Dans le décor est un livre dont la fin est vraiment belle et qui rien que pour ça mérite d’être lu jusqu’au bout, même si on ne comprend pas toujours où l’histoire nous mène, même si parfois, franchement dans le décor, on se demande si le roman qu’on lit est bien le roman qu’on se croyait en train de lire, tant les bifurcations sont vives, tant la fiction ici, film dans le roman, roman dans...
octobre 2005
Le Matricule des Anges n°67

Maudit Bic

Qu’est-ce qu’un phallus clownesque ? Pourquoi les baleines sont-elles maudites ? Vous manque un mot, lequel ?. À deux reprises, dans le mouvement proprement métastatique en quoi consiste Vertig, dans ce dysfonctionnement fictionnel généralisé en quoi consiste ce roman du cancer en l’état très avancé, cancer de l’utérus de la mère du narrateur, cancer également d’une autre femme aimée et morte elle aussi, à au moins deux reprises on a noté qu’apparaissait dans ce vertige sans e (sans eux aussi bien,...
septembre 2005
Le Matricule des Anges n°66