La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

Éditeur Regards d’Orient

janvier 1993 | Le Matricule des Anges n°3 | par Philippe Savary

Le Serpent à Plumes continue d’explorer, sous la forme de courtes fictions, les rivages de la littérature internationale avec pour sa dix-neuvième livraison, un numéro consacré au Japon. Confrontée à la diversité de cette littérature, la revue a pris le parti de présenter des textes d’auteurs contemporains (Inoue, Fukazawa, Oe, Yamada, Murakami, Nakagami, Kaiko) principalement nés après la Seconde Guerre mondiale, accompagnés d’auteurs non-japonais (René de Ceccaty, Dominique Noguez, Cees Nooteboom et sa très belle évocation de Kyoto) dont la connaissance du pays du Soleil Levant en font des témoins avertis. Loin des références lyriques ou de l’enseignement des vertus traditionnelles, (exceptés le thème des mariages de convenance et celui des esprits maléfiques traités par Inoue et Nakagami), ce sont plutôt des questions de société qui sont mises en scène, à travers un regard teinté d’un puissant et féroce réalisme. Elève surdoué des Trente glorieuses, le Japon a grandi trop rapidement. Les nouveaux modes de vie engendrent, poussées à l’extrême des situations grotesques et absurdes.
Que ce soit l’émancipation des femmes chez Yamada, où une jeune fille apprend le métier de call-girl dans un club sado-maso très huppé, l’éclatement du tissu familial chez Fukazawa où l’aveu d’un père voleur conduit le fils dans un saisissant et drôle épisode meurtrier, l’aliénation d’une société par la télévision (Murakami) ou le traumatisme d’Hiroshima (Kaiko), chacun montre à sa façon les effets pervers d’une société sur-dimensionnée, devenue folle qui a perdu, par la tentation, le goût de la simplicité.

Cet article est réservé aux abonnés.
Auteurs, critiques, interviews, dossiers thématiques: découvrez tous les contenus du Matricule des Anges.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?