Diplômé de la faculté de Louvain, l’Anversois Robert Guiette arrive à Paris au début de l’année 1922 pour y poursuivre des études de littérature médiévale. Croisant Blaise Cendrars dont il est un admirateur fervent, il le suit pendant quelques jours dans ses tournées des bistroquets et des ateliers de peintre. Robert Guiette est fasciné par le « poète moderne » qui partage avec le compère Fernand Léger le vin et la bonne humeur. Attentif, il ne perd pas une parole du « plus fécond des conteurs » qui juge à l’occasion Cocteau, Apollinaire, Cravan, le groupe des Six ou Jean Epstein.
Sous la forme de comptes rendus rédigés sur le vif, ses notes forment un témoignage documentaire précieux sur la vie quotidienne, les liens et les inimitiés du tourbillon Cendrars. Ces riches heures laisseront au jeune homme le sentiment d’une formidable ivresse : « les cours ne m’intéressent plus que très médiocrement depuis que je vois la vie. »
Edition du Limon
230, rue Saint-Charles,
75 015 Paris
(Tél : 44.26.07.69)
56 pages, 56 FF
Histoire littéraire Monsieur Cendrars n’est jamais là
mars 1995 | Le Matricule des Anges n°11
| par
Éric Dussert
Un livre
Monsieur Cendrars n’est jamais là
Par
Éric Dussert
Le Matricule des Anges n°11
, mars 1995.