Un livre

Post-Sapiens

de Michel Viala

Plongeon dans un monde post-apocalyptique, le récit de Michel Viala, scénariste et dramaturge suisse, esquisse les contours de quelques grandes interrogations de cette fin de siècle. Lorsqu’une terrible épidémie a ravagé l’humanité, une poignée de survivants s’organise dans une grande ville (en l’occurrence Genève) pour réinventer ce qu’il reste de vie. Le sens de la création, de la reproduction : tout pose question mais les réponses ne peuvent être qu’individuelles.
Très vite on sent bien que cette maladie pourrait être celle qui a décimé nos idéologies. Le desarroi des derniers humains livrés à eux-mêmes, sans repères ni avenir, n’a rien à envier à celui de nos cités modernes. Malheureusement, cette torpeur se propage aussi au récit qui, à l’image du narrateur, ne fait que flirter avec les sujets, engendrant sa propre errance faite de répétitions et d’impasses.

L’Âge d’Homme
126 pages, 90 FF