Michaël, un jeune allemand de quinze ans, est victime d’un malaise dans la rue. Hanna, une belle femme de trente-six ans, vient à son secours. Ils deviennent amants. Avant chaque étreinte, il lui lit quelques pages de Kant ou Tolstoï à haute voix. Hanna disparaît brusquement. Fin de la première partie. Sept ans plus tard, étudiant en droit, Michaël retrouve Hanna en cour d’assises. Il apprend que pendant la guerre elle s’était engagée chez les SS. Michaël aurait donc aimé une criminelle. Culpabilité, honte. Et pourquoi se défend-elle si mal ? En fait, il y a un terrible secret. Fin de la deuxième partie. Michaël s’interroge : cet amour pourri serait donc l’héritage à payer pour une génération innocente ? En guise d’épilogue, on pourrait dire que Le Liseur agace le lecteur par ses bons sentiments, sa superficialité et son intrigue aussi fine qu’une poutre.
Gallimard
Traduit de l’allemand
par Bernard Lortholary
202 pages, 95 FF
Domaine étranger Le liseur
mars 1997 | Le Matricule des Anges n°19
| par
Philippe Savary
Un livre
Le liseur
Par
Philippe Savary
Le Matricule des Anges n°19
, mars 1997.