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Entretiens Ironique mécanique

janvier 1999 | Le Matricule des Anges n°25 | par Thierry Guichard

Les quatorze nouvelles du recueil de Quim Monzó manient la logique et l’absurde pour toucher à des situations extravagantes ou fantastiques.

Lorsqu’il invente l’histoire d’un cafard devenu humain sous le regard consterné de sa famille ou quand il s’intéresse aux retombées psychologiques de l’exploit de Guillaume Tell sur son fils, Quim Monzó joue avec les grands textes de la littérature. Mais sa vision d’une logique implacable, il la met aussi au service de récits a priori réalistes : histoire d’un candidat à une série d’examens sans fin, errance cauchemardesque d’un homme qui n’arrive plus à sortir de chez lui, folie d’un écrivain dont tous les livres s’avèrent prémonitoires. C’est avec le sourire de l’ironie que l’écrivain catalan nous conduit aux frontières du fantastique. Mais ses petites mécaniques de précision masquent aussi des obsessions que la récurrence des thèmes permet de révéler en ombre chinoise. Comme s’il n’y avait pas d’écriture innocente.

Quim Monzó, vous êtes chroniqueur hebdomadaire pour un quotidien, vous avez animé une émission de télé et participé au scénario de Jambon, Jambon de Bigas Luna. Etes-vous un écrivain ou un homme de média ?
C’est une tradition chez nous de confier des chroniques à des écrivains. J’aime écrire sur des choses un peu absurdes, fantaisistes, sur de petits détails. J’ai commencé à écrire en espagnol dans les années 72-73 parce qu’il n’y avait pas alors de journaux catalans.
Durant un an, c’est vrai, j’ai animé une émission de télévision hebdomadaire. Je lisais mon texte comme un comédien : je jouais une sorte d’expert télévisuel typique, ce que j’appelle le « toutologue » parce qu’il sait tout sur tout. J’y mettais beaucoup d’ironie. Même chose à la radio : là, il me fallait parler sans arrêt, sans presque respirer, sur n’importe quel sujet. Alors ce n’est pas forcément bien accepté par la communauté littéraire de faire ce genre de choses. Pour Jambon, Jambon mon rôle a consisté à réécrire les dialogues. Ceux-ci, à l’origine étaient beaucoup trop littéraires, ça ne fonctionnait pas. Il m’a fallu enlever le littéraire pour donner du naturel aux personnages…

Dans Guadalajara, une nouvelle évoque le travail de l’écrivain lié par contrat et vous dites : « Dans son pays, l’exigence de qualité est minine »
Oui c’est un peu la situation catalane et espagnole. Je ne sais pas exactement ce qui l’en est de la France, mais je suppose que c’est la même bouillie.

Vous-même, quelle exigence avez-vous ?
Je ne cherche qu’à écrire un livre digne. Je n’ai absolument pas l’ambition d’écrire le grand roman. Aujourd’hui, il y a trop de sentimentalisme. On revient aux canons de la beauté ; c’est le retour des morts-vivants de la littérature. On nous donne dix livres à imiter. Je pense que chaque écrivain a ses propres canons. Qu’il doit travailler en fonction de sa particularité.

On vit la mode des générations. Il faut être jeune pour être un bon écrivain. Vous sentez-vous en phase avec votre génération ?
Il y a de tout dans ma génération. Le jour où j’ai été cité comme...

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