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Entretiens Deux noms, un bras et quinze volumes

mars 2002 | Le Matricule des Anges n°38 | par Eric Naulleau

Et si Blaise Cendrars, génial autofictionnaire, restait à découvrir ? Rencontre avec Claude Leroy, ordonnateur d’une nouvelle et ambitieuse édition de "l’Homère du transsibérien", comme le surnommait Dos Passos.

Poésies complètes (tome 1)

L' Or (suivi de) Rhum (suivi de) L’Argent (tome 2)

Hollywood, Mecque du cinéma (suivi de) L’ABC du cinéma (suivi de) Une nuit dans la forêt (tome 3)

La première fois qu’Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide« . C’est ainsi qu’un grand maître des études cendrarsiennes, responsable des nouvelles oeuvres complètes du manchot suisse le plus célèbre du monde et professeur à Nanterre-Paris X, résume paradoxalement sa première rencontre avec l’auteur de Moravagine. L’année 1968, décidément riche en événements, fut donc marquée pour Claude Leroy par deux naissances décisives : celle de sa vocation universitaire et celle de sa fille Emmanuelle. Un tiers de siècle d’ »obsession intensive« pour Blaise Cendrars (défini par opposition comme un »obsessionnel extensif« , ascendant touche-à-tout). Bilan et perspectives, essai de situation, établis sous le regard placide d’une chatte qui possède  »les plus beaux yeux du monde«  selon son propriétaire, tandis que l’ombre du géant suisse se confondait peu à peu avec le précoce crépuscule d’une après-midi hivernale.
 »J’avais lu quelques petites choses, comme L’Or, que je n’avais pas trop aimé, ou Le Transsibérien, que j’avais plutôt bien aimé. Rien que de très banal. C’est au moment de choisir un sujet de thèse qu’il m’est apparu que Cendrars était l’un des poètes modernes les moins étudiés. C’est donc à la lecture que j’ai découvert une oeuvre des plus secrètes, occultée par le caractère très visible, très provocateur d’un personnage, d’un auteur qui entretenait sa légende avec soin pour écarter les fâcheux.« L’entreprise en cours chez Denoël (15 volumes à paraître au rythme de trois par an, chacun organisé autour d’un livre, d’un thème -les écrits sur le cinéma dans le volume 3, ou encore d’un regroupement de textes voisins -L’Or et Rhum dans le volume 2) contribuera sans doute à réhabiliter la poétique au détriment de l’anecdote, à révéler les lignes de force d’ouvrages en apparence fort dissemblables. Ainsi qu’à vérifier quelques décisives intuitions de Claude Leroy -comme celles qui se rapportent à l’importance de la blessure chez Cendrars (l’amputation du bras droit). D’autant que les vastes archives de l’écrivain, que l’on découvre inattendument au passage fort soucieux de sa postérité, davantage écureuil que bourlingueur, éclairent l’ensemble d’un jour nouveau : »Les premières OEuvres complètes ont été publiées en huit gros volumes chez Denoël au début des années 60. Un véritable événement, dans la mesure où certains textes n’avaient jamais été réédités depuis leur publication originale. L’entreprise apparaissait enfin dans sa diversité et dans son ampleur. Mais il s’agit d’une édition très fautive, c’est bien entendu facile à dire avec le recul, au point que certains textes sont tout simplement aberrants. L’Homme foudroyé en particulier, qui figurera dans la prochaine livraison de la nouvelle édition, s’apparentait à une catastrophe. C’est pourtant cette version qu’ont lue beaucoup de gens, version reprise en Folio. Les archives ont notamment permis de retrouver les exemplaires des trois éditions successives (de 1945 à 1947) que...

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