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Dossier Dominique Mainard
Voyages en terres d’émotion

septembre 2004 | Le Matricule des Anges n°56 | par Thierry Guichard

L’écriture chez Dominique Mainard emprunte les chemins de l’émotion pour lier par la fiction le monde réel et celui des songes. Elle bâtit des formes pour révéler ce qui ne peut être dit. Dans la compagnie des écrivains.

Dominique Mainard le dit aussitôt : elle craint de décevoir. « C’est beaucoup plus facile de parler de soi-même que de parler de ce qu’on écrit. » Et d’insister sur le fait qu’elle n’est vraiment pas un écrivain cérébral, qu’elle ne sait pas trop ce qu’elle pourra dire de son œuvre, qu’elle en dira toujours moins que son lecteur, parce que voilà, elle marche à l’émotion. D’ailleurs, durant l’entretien, elle multipliera les digressions et autres actions de diversions. Ce sont deux palombes nées récemment sur son balcon qui donneront le premier prétexte à quitter le torturant exercice de l’interview, puis des tartelettes au citron achetées pour l’occasion et dont les miettes rebondissent sur le canapé. La pluie dehors et faut-il sortir le parapluie pour protéger les deux bébés palombes ? Le jus d’oranges sanguines, vous êtes sûr que vous n’en voulez pas ? Ce sera aussi, bien souvent, la question retournée au questionneur. On le sent pourtant, la jeune femme n’est pas dupe de son savoir. Seulement, peut-être, lui est-il nécessaire de ne pas trop démonter la mécanique de l’écriture puisque l’émotion y gît et qu’elle est un carburant hautement volatil.

Comment naissent vos histoires ?
C’est arrivé souvent qu’elles naissent d’une chose vue, sur quoi je commence à écrire et il arrive alors que la scène originelle disparaisse même de la nouvelle que j’ai écrite à partir d’elle.
La scène du vieillard coupé en rondelles dans Le Grand Fakir, vient d’un rêve que j’avais fait et où je disais à la personne dont j’étais amoureuse et qui m’avait abandonnée : « pour chaque année que tu as passée loin de moi, tu me donneras une partie de ton corps. » Et c’est devenu le roman que j’étais en train d’écrire.
Pour Le Ciel des chevaux, au départ, il y avait cette histoire d’un frère et d’une sœur que j’avais très envie de traiter.
Souvent, je suis extrêmement touchée par quelque chose dans un livre, par exemple, en ce moment j’ai lu une courte scène d’un livre, La Femme d’en face de Michael Knight paru chez Joëlle (Losfeld, ndlr) où une vieille femme est amoureuse d’un jeune homme. Elle ne le lui dit jamais et elle s’en veut. C’est un personnage extrêmement secondaire mais qui me touche beaucoup et je pense que mon prochain roman tournera autour de ça. Le départ d’un projet de roman peut être quelque chose de vraiment minuscule. C’est une émotion qui me touche et j’ai envie de travailler sur cette émotion-là.
Les lectures me nourrissent énormément au point de donner naissance à ce que je peux écrire en espérant après que ce que j’écris soit complètement personnel.

Vos romans et vos nouvelles mettent souvent en scène un personnage qui cherche à se sauver ou à trouver la voie de sa réalisation. Écrivez-vous pour vous sauver vous-même ?
C’est un sauvetage l’écriture. Sans elle, je ne saurais pas qui je suis aujourd’hui. Ça m’a construite. Je pense que je n’aurais pas survécu si je n’avais pas eu...

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