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Entretiens L’écriture en marche

novembre 2005 | Le Matricule des Anges n°68 | par Thierry Guichard

Rencontre entre Brigitte Giraud et Pierre Autin-Grenier, deux écrivains qui, à l’image du bar évoqué par le Lyonnais parviennent « quand même à faire tenir debout ensemble un certain nombre de vies. ».

Ils publient tous les deux un roman cet automne, encore que la modestie de l’un ait voulu que le genre n’apparaisse pas au fronton de son livre. On savait que ces deux écrivains-là s’appréciaient. On a eu l’idée de les réunir sur la terrasse de La Salamandre, la maison de Pierre Autin-Grenier pour les faire parler entre eux de leur travail, de leurs attentes, leurs interrogations. Une discussion à l’heure de l’apéritif où s’est fait jour cette angoisse d’être incompris à quoi, semble-t-il, les écrivains d’aujourd’hui immanquablement sont confrontés. Et toujours, malgré tout, ce désir de changer le cours des choses…

Brigitte Giraud, Pierre Autin-Grenier, vous avez suivi tous les deux des voies différentes dans l’écriture de vos livres. Pour autant, ne partagez-vous pas quelques points de vue ?
Brigitte Giraud
 : Oui. Nos deux derniers livres s’ouvrent sur une citation de Louis Calaferte. Il ne me semble pas que nous ayons déjà parlé de Calaferte ensemble, alors j’aimerais bien que Pierre me dise ce que représente Calaferte pour lui.
Pierre Autin-Grenier : J’ai découvert Calaferte tout à fait exceptionnellement par un article dans Le Monde alors que sortait Promenade dans un parc (1987). J’ai acheté ensuite Ébauche d’un autoportrait, puis Memento Mori. Je ne l’ai pas connu par Requiem des innocents. Après j’ai tout lu, y compris le Calaferte de la fin qui était un peu trop…
B. G. : Mystique ?
P. A-G. : Oui un peu trop pour moi. Ça a été une grande référence dans certains de mes textes, jusqu’à Je ne suis pas un héros (L’Arpenteur, 1993). C’était un grand bonhomme. Et comme je suis édité par le même éditeur, Gérard Bourgadier, ça rajoutait un lien. C’est un des rares à qui j’ai failli écrire pour le rencontrer. Il y a eu lui et Céline, mais Céline, évidemment, il y avait peu de risques que je lui écrive…
B. G. : Moi j’ai lu Requiem des innocents quand j’avais une vingtaine d’années. C’est un des premiers livres qui m’est tombé entre les mains et je pense que je n’ai pas exactement compris ce qu’il y avait à comprendre dans ce livre du point de vue de la littérature. Mais ce roman m’a fait comprendre qu’on a tous le devoir de faire quelque chose de sa vie, d’où que l’on vienne, y compris de la classe ouvrière. Calaferte a vécu d’une façon plus que modeste.
J’ai ressenti un devoir envers soi-même, une exigence forte de faire quelque chose de sa vie et de garder un cap quoiqu’il arrive. C’était intuitif, je ne peux l’analyser que maintenant. J’ai lu tous ses livres y compris ses Journaux. Un particulièrement me parle énormément : C’est la guerre (1993), qui est magnifique.
P. A-G. : Justement : on peut rapprocher ton dernier livre, J’apprends de C’est la guerre que tu cites en exergue. Dans la façon de mener le livre, il y a une parenté. D’ailleurs, aussitôt après t’avoir lue, j’ai relu C’est la guerre.
B. G. : Ah oui ? En fait, j’ai cité Calaferte a posteriori après que le titre a été...

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