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Entretiens Habiter le réel

février 2006 | Le Matricule des Anges n°70 | par Pierre Hild

Comment participer au monde, lui-même en danger ? Le troisième livre d’Emmanuelle Pireyre s’affranchit des genres littéraires, en mêlant des données statistiques réelles ou fictives, et des aperçus sociologiques. Avec un humour mordant.

Comment faire disparaître la terre ?

Depuis la parution de Congélations et décongélations (Maurice Nadeau, 2000), Emmanuelle Pireyre poursuit une œuvre inclassable qui mêle poésie, prose, essai. Découpé en chapitres et séquences courtes, illustré de vignettes photographiques et schémas, son nouveau livre, Comment faire disparaître la terre ?, opère une sorte de radiographie du monde contemporain. Un monde sondé par une narratrice dont le « mental de raisonneuse » s’expose en labyrinthe : une femme de 30 ans au XXIe siècle.
Épicure croise « Du côté de chez nous », émission bien de chez soi de TF1. On y invente de nouvelles planches de Rorschach destinées au propriétaire d’un habitat standard ou aux frères Grimm. Pensées et modes de vies occidentaux alimentent de nombreuses spéculations qui interrogent ce qui fait rire Nathalie Sarraute, la meilleure façon d’acheter un pull, les souvenirs de collège. C’est un laboratoire, une fabrique de concepts et d’objets farfelus mais jamais gratuits, tel le « barbecue ataraxique » ou le « stock d’imagination du propriétaire ».
Drôle, sensible, Comment faire disparaître la terre ? et ses questions d’espèces et d’espaces qu’il s’agit de penser/classer développent une autre « vie, mode d’emploi ».

La narratrice de votre livre évoque La Femme de 30 ans, roman de Balzac sur la femme de son temps. Ce texte entend-il actualiser cet objet d’étude ?
Dans l’écriture du livre, le personnage de La Femme de 30 ans n’est apparu que tardivement, un peu par hasard du fait que j’ai trouvé le livre de Balzac abandonné par quelqu’un dans ma voiture. Il est vrai que la femme de 30 ans était cependant déjà là depuis le début, en quelque sorte comme voix de narratrice qui réfléchit aux diverses entités sociales auxquelles elle appartient, et dont elle est à l’intersection : être du monde occidental, appartenir aux classes moyennes dont les familles exultaient d’ascension sociale durant les années 70… et, entre autres, être de genre féminin. La découverte du livre de Balzac a cristallisé ce dernier aspect ; il fallait de toute évidence procéder à des mises à jour sur le thème des conditions de vie des femmes. Et c’est ainsi que j’ai décidé de ne pas rendre le livre de Balzac à son vrai propriétaire.

Vous écrivez : « Nous, les femmes occidentales, avons égaré le dossier homme ».
Il faudrait lire la phrase dans son contexte, avec la liste introductive et explicative de dossiers qui la précède. Mais pour résumer les faits simplement, je suis toujours étonnée qu’après ce que la réputation des femmes a enduré et subi de grossières calomnies, particulièrement concernant les qualités de notre cerveau, nous soyons à présent si peu rancunières et pour tout dire aussi aimables !
Par chance, le dossier perdu est le dossier de la rancune.

Entre la femme faisant partie d’une « minorité humiliée » et la « joie dévastatrice », perçue comme déprimante, « des femmes propriétaires de maison avec jardin », le texte...

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