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Éditeur Croissante verte

janvier 2011 | Le Matricule des Anges n°119 | par Philippe Savary

Sous ses couvertures très colorées, Les Petits matins investit le champ contemporain sous différentes formes : de l’essai d’actualité, sociétal ou écolo, aux nouvelles écritures. Pour témoigner d’un monde en mutation.

Trois maisons d’édition indépendantes, quatre thèmes essentiels, un catalogue unique », annonce la plaquette en guise de faire-part. Avec Le Passager clandestin et Rue de l’échiquier, Les Petits matins se la joue collectif. Soit, ce qui les unit : économie & développement durable, écologie politique, environnement et enjeux de société. Pour la bonne cause, le volet littéraire a donc été évincé de l’imprimé. Pourtant, Les Petits matins ne s’y désintéresse pas. Au contraire : elle publie depuis ses débuts en 2005 des romans, des recueils de nouvelles, ainsi que des proses inclassables, au rythme de quatre titres par an, dans la belle collection « Les Grands soirs » dirigée par Jérôme Mauche. Mais aujourd’hui ce sont les essais qui prennent la lumière. « C’est une veine que nous continuons vraiment à développer », explique Marie-édith Alouf. La gérante se réjouit d’ailleurs que le premier tirage d’Adieu à la croissance de l’économiste Jean Gadrey, paru cet automne, soit déjà épuisé. Le spectre est large : on y trouve des ouvrages sur la demande d’asile, sur les nouvelles formes d’activisme militant, sur le Yiddishland, le géant Gazprom, les désastres écologiques, L’Usine à vingt ans. Avec une visée toujours pédagogique. Les Petits matins : clin d’œil au film de William Klein sur Mai 68 autant que promesse « d’une aube où tout est possible ».
Marie-édith Alouf partage cette aventure avec Olivier Szulzynger. Si elle vient du journalisme (plus de quinze ans à Politis : « c’était frustrant d’être toujours soumise au diktat de l’actualité »), lui est scénariste pour la télévision. « Chacun voulait créer sa maison d’édition. On s’est donc associés », résume cette Parisienne à l’éclectisme affiché (parmi ses lectures : Jean-François Parot, Jacques Serena, Didier Eribon). Pour équilibrer ses comptes, Les Petits matins développe également des activités de prestataire. Sous l’enseigne du Tigre bleu, elle fait paraître des novelisations de séries télé du service public (comme Plus belle la vie).

Le catalogue des Petits matins s’ouvre à la fiction (romans et nouvelles), à la prose poétique, aux essais. Quel lien faites-vous entre ces différents domaines ?
Le lien n’est pas d’une folle originalité : nous voulons raconter notre époque. Au fond, c’est toujours la même exploration de la modernité : certains auteurs essayent de faire innover les modes d’écritures, d’autres essayent de faire innover la pensée économique, comme Jean Gadrey. C’est peut-être un grand écart, mais nous essayons d’aller voir plus loin…
D’emblée, nous avons publié de nombreux recueils de nouvelles. La revue Rue Saint-Ambroise, dont s’occupait Olivier Szulzynger, a servi de vivier, de tremplin. Mais nous voulions aussi raconter notre époque à travers des essais, des enquêtes journalistiques : comment travaille-t-on, comment élève-t-on nos enfants, comment réfléchit-on aux métiers de demain. Comment vivre dans cette société où le chômage croît en permanence...

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