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Dossier Valère Novarina
La langue en scène

janvier 2011 | Le Matricule des Anges n°119 | par Thierry Guichard

Nourrie au creuset linguistique d’une terre frontalière, l’œuvre de Valère Novarina a d’abord trouvé le chemin des planches avant celui de l’édition. Aujourd’hui reconnu dans toute l’Europe, l’écrivain poursuit son cheminement dans le ventre des langues.

Il pourrait bien être l’homme de ce début d’année 2011. Depuis novembre, le théâtre de l’Odéon lui consacre un cycle dont le moment culminant sera la création de sa nouvelle pièce, tirée du livre qui paraît aujourd’hui : Le Vrai sang. À nouveau, Valère Novarina en assure le texte, la mise en scène et les décors. La pièce est jouée à l’Odéon tout le mois de janvier à partir du 5. Mais on peut aussi (re) découvrir Le Babil des classes dangereuses dont s’est emparé Denis Podalydès qui, le 24 janvier, réunira autour de lui une trentaine de comédiens. Du coup, les éditions P.O.L ressortent Le Babil en même temps qu’elles proposent Le Vrai sang. L’actualité éditoriale ne s’arrête pas là pour l’écrivain franco-suisse entré au programme du baccalauréat : un livre d’entretiens (ou de compagnonnage) paraît ce même mois aux éditions de la Transparence qui pourra servir de guide à quiconque veut s’aventurer en Novarinaland.
Car lire, voir et entendre l’œuvre de Valère Novarina, peut aussi s’apparenter à une aventure, un voyage au plus profond de la langue, dans le déluge d’une parole libérée qui dépasse volontiers les bornes. Il y a une folie Novarina, symbolisée par la prolifération des personnages aux noms étranges, extravagants, inouïs. Une puissance créatrice aussi, capable de changer à elle seule et le théâtre et la littérature.
En raison de cette actualité brûlante, dans l’hiver glacé où la pagaille rendait aléatoires les déplacements dans l’Hexagone, nous étions convenus de rencontrer l’écrivain dans son atelier parisien puis de poursuivre l’échange par le biais du courrier électronique. La fenêtre (comme on dit à Kourou) n’était pas bien large entre les répétitions du Vrai sang et l’écriture scénique…
Situé à l’abri de l’agitation parisienne, l’atelier s’ouvre sur un espace où le blanc domine. Un sous-sol, un rez-de-chaussée et un étage abritent le bureau où Lola, son assistante, fluidifie les relations entre le monde extérieur et l’artiste et deux pièces de travail où s’exposent le texte en cours, des éléments de décor, des toiles, quelques livres. On est frappé, sitôt entré, de tomber sur une belle boîte à outils qui rappelle que : « la main est l’instrument du langage ». Elle relie, cette boîte, le travail intellectuel et spirituel au travail manuel, tout en se faisant l’écho de l’histoire familiale. Celle, notamment, de l’arrière-grand-père venu à pied en Savoie depuis le nord de l’Italie, transportant avec lui « un fil à plomb et sa truelle. » Originaire de La Valsesia dans le nord de l’Italie, l’ancêtre s’était formé à l’art par la fréquentation de « la nouvelle Jérusalem » de Varallo, un ensemble d’édifices bâtis à partir du XVe siècle (une basilique et quarante-cinq chapelles) pour proposer à ceux qui n’avaient pas les moyens de se rendre à Jérusalem de faire leur pèlerinage ici. « Ce Mont Sacré aura servi d’école d’art pour tous les paysans de la vallée qui seront devenus fresquistes dont mon arrière-grand-père. » JbrJ...

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