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Éditeur Affinités électives

janvier 2012 | Le Matricule des Anges n°129 | par Philippe Savary

Sous le signe de Faulkner, les éditions Absalon ont dédié une grande part de leur catalogue au domaine autrichien. Des proses, émergentes ou méconnues, souvent intransigeantes.

C’est à Nancy que la littérature autrichienne a trouvé l’une de ses plus belles terres d’accueil. Plutôt tournée vers la jeune génération, délestée du poids écrasant du passé. Nom de la collection : « K. 620 ». Soit le numéro de La Flûte enchantée de Mozart inventorié dans le catalogue Köchel. « J’ai hésité avec le Requiem, mon autre œuvre préférée. Mais déjà que notre premier livre était orné d’une tête de mort sur la couverture… », sourit sa directrice, Catherine Fagnot, derrière ses lunettes de couleur. Elle fait référence à Tribulat Bonhomet de Villiers de l’Isle-Adam, une réédition pleine d’effroi comique, qui inaugurait l’autre collection de la maison, « La Reverdie », dont son compagnon, Dominique, a la charge. Ce dernier a suivi des études de philosophie, discipline qu’il enseigna pendant dix ans en lycée. Catherine, après un cursus de Lettres (DEA sur Mauvignier), fut traductrice d’allemand, dans le domaine du livre d’art notamment. En 2007 naissent les éditions Absalon. Leur catalogue, aux partis pris affichés, privilégie des auteurs plutôt que des titres. Baroques et satiriques, investiguant la modernité de la société autrichienne, les voix narratives que défend Absalon se distinguent par leur esprit critique. Comme celle de Werner Kofler, décédé le mois dernier, exécrant ce pays « capable de recycler son passé brun en un présent bleu »  ; comme celle de Georg Petz ou de Hanno Millesi dont les Murs de papier, adoptant le point de vue de l’enfant-roi, sont d’une causticité exemplaire : « Hier nous avions donné sens à leur vie, aujourd’hui, nous étions là pour les distraire, demain nous aurions à subvenir à leurs besoins. »

D’où vient cette attirance pour le domaine autrichien ?
Catherine Fagnot : Ce n’est pas parce qu’ils sont autrichiens – en dépit de mon amour pour l’art autrichien, en particulier la peinture et surtout la musique – que j’ai choisi de publier ces auteurs. C’est simplement parce que j’ai trouvé en eux des gens qui ne se contentent pas de raconter des histoires, mais qui ont une parfaite conscience, et maîtrise, des ressources du médium, du littéraire. La distance, l’humour, l’ironie, voire l’auto-ironie (en particulier chez Günter Brus et Hanno Millesi), sont par exemple très souvent convoqués, ce qui confère à ces textes une forme d’élégance en même temps qu’une formidable insolence – qualités fortement inactuelles.
Au départ, il y avait également ce désir de découvrir des écrivains que l’on ne retrouvait pas dans les bibliothèques des autres. Il existait un manque. Je crois que les Français ne sont pas très sensibles à l’humour. C’est pour cette raison que je me sens si peu française…

Que dit la littérature autrichienne aujourd’hui ? Qu’est-ce qui distingue, ou qu’est-ce qui rapproche, la jeune génération de ses aînés ?
Dominique Fagnot : Il y a très clairement deux mouvements. Certains veulent rompre avec la tradition littéraire autrichienne et se tournent vers le...

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