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Dossier Annie Saumont
« je ne pense pas, j’écris »

janvier 2012 | Le Matricule des Anges n°129 | par Thierry Guichard

Si, comme on le dit, les nouvellistes ont le souffle court, Annie Saumont prouve du moins qu’elle pratique l’endurance. Ses microfictions nécessitent un long travail pour sortir de la mine, les mots qui lui donneront corps et vie. Un travail d’orfèvre.

Annie Saumont n’a jamais été très prolixe pour commenter son œuvre. Si elle accepte bien volontiers d’aller à la rencontre de lycéens pour parler de la nouvelle, le genre auquel elle se consacre depuis cinquante ans, elle réfute toute approche théorique en amont de son travail. Elle préfère se voir en artisan qu’en artiste ou plus encore, qu’en théoricienne. On pourrait dire qu’elle fait partie de ces écrivains qui marchent à l’instinct, à l’intuition et à un travail régulier et constant sur le texte avant de le donner à ses lecteurs. D’ailleurs, l’octogénaire a trouvé depuis quelques années son rythme de croisière : elle s’offre deux ans entre chaque recueil de nouvelles. Deux ans à polir des textes pour qu’ils parviennent en librairies ni trop maigres ni trop gras. Deux ans où peuvent s’intercaler des rééditions, parfois corrigées et retravaillées, de nouvelles sorties de leur écrin originel pour être mises en valeur seule aux éditions du Chemin de fer ou par deux comme ce fut le cas pour un livre chez Métailié.
Durant l’entretien, elle répondra plus d’une fois par un sourire, quelques mots murmurés, qu’elle peine à trouver, qu’elle cherche parfois dans la suprême politesse qui consiste à ne pas décevoir son interlocuteur. Sa canne posée à ses pieds, attentive aux questions qu’on lui pose, elle mime le geste de l’impuissance quand il s’agit d’y répondre. D’évidence, la littérature est restée un mystère, une injonction qui durant toute sa vie l’aura conduite à la table de travail, convoquée tout entière par la nécessité de donner vie, sur le papier, à des êtres souvent meurtris, des voix ténues, des consciences embrouillées.

Certaines de vos nouvelles, comme « Le Pont » (Le Pont la rivière, Métailié, 1990) font penser à la poésie, qui d’ailleurs est présente dans deux nouvelles de votre nouveau livre. Avez-vous été attirée par l’écriture de poèmes ?
Je peux dire que j’ai écrit des poèmes pour l’anniversaire de ma mère (rires). Non. Peut-être ai-je du goût pour la poésie ? Non, même pas. Pas tellement. Le Pont va être reprise aux éditions du Chemin de fer.
Le livre chez Métailié entrait dans la collection « L’Élémentaire » de Robert Davreu qui m’avait demandé de parler « d’élémentaire ». Je ne sais pas ce que ce qu’il voulait dire. Je l’avais invité à déjeuner, mais je n’ai pas eu d’explications. J’ai écrit cette nouvelle, voilà. Est-ce qu’il y a quelque chose d’élémentaire ? La collection n’a pas eu de succès.

Vos textes sont parfois mis en scène par des comédiens et c’est vrai que l’oralité qu’on y trouve souvent se prête à l’incarnation sur scène. Le théâtre ne vous a pas tentée ?
Non, c’est très bien que ces comédiens en fassent ce qu’ils veulent. Mais je n’ai pas écrit pour le théâtre. Je ne veux faire que de la nouvelle.

A contrario du roman, genre bâtard et poreux, pour vous la nouvelle est-elle précisément définie, est-elle forcément une fiction ?
Oui, et pour moi...

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