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Dossier W.G. Sebald
L’arpenteur de l’après

juin 2012 | Le Matricule des Anges n°134 | par Thierry Cecille

L’écriture pour Sebald est un engagement, un combat résolu à partir de et contre la douleur, le deuil et l’oubli. Ayant consacré à l’auteur allemand la première étude parue en France, Martine Carré nous guide à l’intérieur de ce labyrinthe.

La fortune critique de Sebald et l’intérêt, en particulier universitaire, qu’éveille son œuvre ne cessent de croître. Alors que dans le domaine anglo-saxon les articles et essais se succédaient déjà depuis de longues années, la France tardait. Muriel Pic écrivit en 2009 W. G. Sebald – L’image papillon et les éditions Inculte lui consacrèrent, à l’automne dernier, un recueil de contributions Face à Sebald. Martine Carré, professeur à l’université Lyon III, spécialiste de littérature allemande, les avait devancés : dès 2008, elle tentait, dans Le Retour de l’auteur, d’explorer les principaux axes thématiques et les ressources formelles inventées par Sebald, de rassembler les fils de l’écheveau.

Les éléments biographiques dont nous disposons à propos de Sebald sont assez rares. Est-ce dû à une discrétion constante de sa part ? N’y a-t-il aucun événement saillant qu’il aurait dissimulé, omis ?
Sebald est en effet un homme remarquablement discret qui a constamment eu le souci de cloisonner les différents aspects de sa vie. Il s’appelait ainsi Max pour ses proches, le professeur Sebald pour ses étudiants et W. G. Sebald pour son public littéraire. C’était, puisque le mot est dans l’air du temps, un homme ordinaire qui se consacrait à son travail, à ses études, à la construction de ses œuvres.

Mais n’en sait-on pas plus sur lui, désormais, en Allemagne ?
Je ne pense pas vraiment. Un livre récent de Uwe Schütte, intitulé W. G. Sebald (2011), livre un certain nombre d’éléments plus personnels mais ces données figurent toutes dans les œuvres de Sebald. Uwe Schütte évoque par exemple la relation difficile qu’il entretient avec ses parents, et notamment avec son père. Il en explique les raisons et il y a peut-être là quelque chose qui relève de l’ordre du tabou personnel, ou qui est, disons, plus difficilement dicible, avouable peut-être. Sebald a peine à se reconnaître en un homme qui n’a, certes, jamais été membre du parti national-socialiste mais qui a fait la campagne de Pologne et qui a regagné l’Allemagne en 1947 après une phase de captivité en France. Mais on ne découvre rien dans le livre de Schütte que l’œuvre ne contienne. Nous connaissions déjà la relation douloureuse qu’il entretient avec l’Allemagne : par exemple le regard critique porté sur ses études, ses professeurs, le paysage…

Dans quelle mesure en effet peut-on dire qu’il a eu des prises de position politiques polémiques envers l’Allemagne ? Pensons en particulier aux analyses dans De la destruction
Il y a eu en effet polémique à propos de la guerre aérienne, de tout ce qu’il présente de manière très documentaire sur les bombardements. C’est la souffrance allemande qui éclate tout à coup et c’est un vrai tabou. Il y a sans doute d’autres points névralgiques dans l’œuvre qui mériteraient réflexion et documentation précise. Peut-être qu’alors on pourrait y voir comme un travail et un combat. Il y a d’un côté un désir de lucidité,...

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