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Entretiens Poésie de contact

juillet 2013 | Le Matricule des Anges n°145 | par Thierry Guichard

Dernier Télégramme déploie depuis 2005 une activité qui mêle édition de livres et interventions publiques. Une manière de redire que la poésie est vivante et qu’elle est l’affaire de chacun. Vivifiant.

Si les premiers livres des éditions Dernier Télégramme affichaient à leur début une esthétique d’une austérité quasi janséniste, force est de reconnaître qu’aujourd’hui les publications de ce jeune éditeur ont acquis une élégance sobre plus susceptible de séduire le lecteur de poésie.
Car c’est bien de poésie qu’il est question ici, même si certains textes, à l’image du Qui vive de Christophe Manon s’offrent comme des proses. Une poésie qui affiche sa contemporanéité dans des typos parfois endiablées (Edith Azam) ou des mises en page éclatées (Mathieu Brosseau) ou qui s’égrène dans le catalogue par des noms croisés ailleurs (Serge Pey, Jean-Luc Parant, Julien Blaine). Mais plus encore, cette contemporanéité s’affiche dans un mode de production qui fait la part belle aux lectures de toutes formes (jusque chez l’habitant cet été), la rencontre avec un public avant même qu’il ne devienne un lectorat.
Derrière son physique d’éternel adolescent, Fabrice Caravaca cache une détermination constante à diffuser des auteurs qui le touchent. Poète lui-même, il pourrait mettre en avant son parcours pour prouver aux esprits chagrins que la poésie, toute moderne qu’elle soit, n’est pas réservée à une élite intellectuelle. Né à Périgueux en 1977, il vient d’un milieu populaire où le livre était absent. Ses parents avaient la « volonté de faire en sorte que mes deux frères et moi vivions d’autres choses. » Il travaille l’été, pendant les vacances soclaires dans l’usine où travaille toujours sa mère. Puis, il suit des études de lettres qui le conduiront au pionnicat et à faire quelques vacations comme prof de lettres.
C’est avant même de finir sa formation au (défunt) Cécofop (école d’édition à Nantes) qu’il crée sa maison d’édition, comme son camarade de promotion, Jean-François Bourdic qui lance lui les éditions Les Fondeurs de briques. Accueillir des voix qui l’ont touché : le projet peut sembler flou, mais alimentée par une réflexion constante et un désir sans faille, l’entreprise éditoriale trouve rapidement sa voie, singulière et humaine.

Fabrice Caravaca, le catalogue de Dernier Télégramme rassemble des textes d’Edith Azam, les haiku de Manuel Daull ou la prose de Christophe Manon par exemple. Qu’est-ce qui relie ces voix assez différentes les unes des autres ?
Ce sont des voix très différentes mais pour moi, il y a des points communs qui les relient. D’abord, j’ai rencontré chacun d’eux et ces rencontres-là ont été importantes pour moi. Certains, je les ai d’abord eus au téléphone avant de les voir, mais la rencontre est primordiale. Les relations humaines sont importantes. Je vis avec mes auteurs. Ce sont tous des gens qui réfléchissent sur ce que c’est que la langue. Comment on prend la parole à un moment donné. Comment on écrit pour l’autre. Comment on lui donne un outil intellectuel.

Vous placez la rencontre au départ d’un projet éditorial. Comment rencontrez-vous vos auteurs ?
Les deux ou...

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