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Entretiens Humaines faiblesses

octobre 2013 | Le Matricule des Anges n°147 | par Julie Coutu

Avec Le Cœur par effraction, ample roman sur le bien et le mal, l’Écossais James Meek dit avoir essayé de faire Tolstoï « son maître, son Virgile ». Rencontre.

Le Coeur par effraction

James Meek livre ici une brillante analyse de mœurs. Turpitudes, ambitions, désirs, amours, trahisons : une impressionnante galerie de personnages sert sa déclinaison des sentiments humains, au travers d’un prisme moral parfois ambigu. Un roman-fleuve impossible à résumer, tant les fils qu’agite Meek sont nombreux, intriqués, qui tient du thriller autant que du conte moral, de l’initiatique et presque, à sa manière, du victorien. Ce Cœur par effraction confirme son talent pour les grandes sagas.

Comment décririez-vous Le Cœur par effraction  ?
L’histoire se structure autour de trois actes déterminants : un acte d’héroïsme ; un de trahison ; un troisième d’héroïsme et de trahison. À l’origine, j’avais cette interrogation : pourquoi les familles croyantes semblent-elles avoir plus d’enfants que les familles non croyantes ? J’ai imaginé quelqu’un pour qui cette question ne serait pas seulement une interrogation futile mais tournerait à l’obsession. Je me suis demandé quel genre de personnage ce pourrait être. Un scientifique sans doute, un homme, profondément égotiste, qui ferait un lien direct, personnel, entre l’évolution de l’espèce humaine et le fait d’avoir ses propres enfants. Immédiatement, cette figure m’a conduit à un second personnage : la femme vivant avec ce scientifique. Une autre scientifique peut-être. Et si lui s’avérait pour des raisons médicales incapable d’avoir des enfants ? Comment déciderait-elle des choix à faire ? Peut-être aurait-elle des repères liés à son histoire personnelle pour décider de ce qui est bien ou mal : un père mort en héros, une mère incapable d’accepter l’idée de sa propre mort, un frère superficiel et déloyal… Voilà comment un personnage devient deux, comment une simple idée engendre un roman.

Vos précédents romans se déroulaient à l’étranger ; ici, vous revenez au Royaume-Uni. Pourquoi ?
Il est extrêmement difficile pour un romancier d’écrire sur son propre pays pour des gens vivant dans ce pays. Rares sont les Anglais qui connaissent quelque chose à la vie en Russie au début du XXe siècle, à celle des campagnes afghanes en 2001. Par contre, tout le monde se veut expert de son propre pays. Le romancier se trouve donc face à un défi énorme, et s’il réussit, c’est infiniment gratifiant. Car peu importe la qualité de votre roman ; s’il se déroule dans une contrée lointaine, l’auteur aura toujours cette crainte au fond de lui que l’exotisme du lieu ait pu compenser les faiblesses de l’écriture. J’ai progressé lentement, au fil de mes trois derniers romans. Un acte d’amour, tout entier en Sibérie ; Nous commençons notre descente, un tiers en Afghanistan, un tiers en Angleterre, un tiers aux États-Unis. Le Cœur par effraction se déroule presque entièrement en Angleterre. Mais dans l’idéal, le choix des lieux ne devrait avoir aucun impact sur un roman.

Vous êtes né à Londres, vous avez grandi en Écosse, vécu en Russie, en Ukraine… Vous vous sentez...

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