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Dossier Diane Meur
« Entretenir l’espérance »

octobre 2015 | Le Matricule des Anges n°167 | par Thierry Guichard

Auteur d’une œuvre en perpétuelle mutation, Diane Meur use de l’écriture comme un photographe le fait du révélateur pour développer ses photos. Avec le désir, au final, de maintenir vive l’exploration du monde.

Elle a un agenda plein. Et trois enfants. Et des libraires, des bibliothécaires, des festivals littéraires qui l’attendent. Diane Meur voudrait plus de temps pour répondre aux questions qu’on lui envoie par courrier électronique. Elle voudrait aussi que sa connexion fonctionne. Elle reviendra sur une expression ici, modifiera en cours d’entretien une réponse là. Elle ne prend pas l’entretien à la légère puisqu’il s’agit d’écriture. De sa vie, donc.
C’est toujours un peu périlleux d’interroger un écrivain sur la relation qu’il construit (ou subit) entre l’écriture et la vie. Est-il, déjà, le mieux placé pour en parler ? N’y a-t-il pas, dans ce qui fait écrire ce qu’on écrit, une part d’ombre dont il importe qu’elle reste sans éclairage ? Certains écrivains (on pense ici à des tenants de l’autofiction) surexposent cette relation, mais n’est-ce pas encore une manière de la rendre invisible ? Diane Meur parle de « jubilation », ce qui se devine quand on la lit. D’une force qui impose sa voix.
La Carte des Mendelssohn qui vient de paraître fait entendre cette jubilation et la cohorte des sentiments qui l’accompagne. Le roman montre l’auteur aux prises avec un sujet, une œuvre et fait entendre, pour la première fois chez elle, une voix intime, encore en retrait certes, mais bien présente. Depuis La Vie de Mardochée de Löwenfels écrite par lui-même, son premier roman, l’écriture de la romancière n’a eu de cesse de se métamorphoser, passant par le pastiche, la farce et aujourd’hui la recherche biographique. Jusqu’à dessiner aujourd’hui une carte inachevée où les livres seraient les continents émergés d’une écriture qu’on imagine incessante.

Diane Meur, depuis votre premier roman, La Vie de Mardochée de Löwenfels… on sent dans vos livres une jouissance de la langue, de l’écriture, tout un flux que les livres tentent de contenir. C’est aussi vrai de votre nouveau roman ou de Les Vivants et les ombres ou Les Villes de la plaine. Le sujet de chaque livre est-il un moyen de donner forme à cet appel de l’écriture que l’on sent ? Quelle importance donnez-vous au sujet ?
Il est vrai que pour chacun de mes livres, au départ, il y a un flux de langage, ou plutôt une voix qui s’impose à moi et dont je m’efforce de suivre le cours. Votre métaphore est intéressante : en effet, quelque chose de l’ordre du jaillissement marque toujours le mouvement qui me porte à commencer un livre. Maintenant, il ne faudrait pas croire que j’aligne des phrases pour le simple plaisir de les entendre couler – même si j’admets un goût pour le mot juste, le vocable rare, l’harmonie prosodique, qui me vient peut-être aussi de mon métier de traductrice, où l’on travaille la langue au corps. Ce flux d’écriture est intimement lié au flux de mon imaginaire, et d’ailleurs une des lectures qui m’inspirent le plus est L’Eau et les rêves de Bachelard. Non seulement les moments de création m’évoquent une eau courante, mais la vue d’une eau courante stimule ma...

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