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Dossier Guadalupe Nettel
Une vie sans frontière

octobre 2016 | Le Matricule des Anges n°177 | par Thierry Guichard

Figure majeure des lettres mexicaines, Guadalupe Nettel a toujours franchi les frontières. D’une enfance peuplée de fictions, elle a fait une œuvre d’une grande force, droite et lucide. Et ouverte.

Si elle réside officiellement en France, la Mexicaine Guadalupe Nettel semble avoir élu domicile dans le ciel, entre les ailes d’un avion qui n’est jamais le même. Alors que son nouveau roman, Après l’hiver (Después del invernio, prix Herralde 2014) vient de sortir, elle enchaîne les déplacements dans l’Hexagone, prend un vol pour Amsterdam, puis met le cap sur Mexico. Quand elle n’est pas à Barcelone, où elle vécut quelques années…
Publiée par la maison d’édition espagnole Anagrama qui lui permet de voir ses livres paraître en même temps en Espagne et au Mexique, elle fait partie de ses rares auteurs latino-américains publiés dans tous les pays hispanophones. En France, après Actes Sud qui s’est occupé de ses premiers livres, c’est désormais Buchet Chastel qui la fait traduire et l’édite. Rencontrée une première fois à Mexico (cf. Lmda N°135), Guadalupe Nettel nous avait donné l’impression qu’elle aurait aussi bien pu écrire ses livres en français qu’en espagnol tant la jeune femme maîtrise notre langue. Elle venait alors de mettre un point final au roman Le Corps où je suis née qui sans faillir racontait son enfance à laquelle elle ajoutait une bonne touche de fiction. Le livre, sorti quelque temps après en France, évoquait le défaut de vision avec lequel elle a grandi en même temps que l’atmosphère très particulière de son éducation à Mexico, dans une famille adepte de toutes les formes de libération dont les années 70 ont été les généreuses pourvoyeuses. D’emblée, aujourd’hui, quand on l’interroge sur sa vie, la nouvelliste et romancière n’hésite pas : « lisez les vingt premières pages de Le Corps où je suis née  : tout ce que j’y raconte est arrivé. » Et c’est ainsi que la vie parfois rivalise avec la fiction.
Guadalupe Nettel vient au monde à Mexico en 1973, en pleine période gauchiste où la libération sexuelle s’impose comme un impératif. Sa famille est « progressiste, soixante-huitarde, de gauche » et vit Villa Olímpica : des grands bâtiments érigés pour recevoir les équipes olympiques des jeux de 1968 et qui hébergent alors beaucoup de réfugiés sud-américains qui ont fui les dictatures. Si les deux grands-pères de Guadalupe étaient des ingénieurs, sa « mère, féministe, enseignait la philosophie du droit à l’Université et a participé activement à la légalisation de l’avortement au Mexique, entre autres. Mon père était mathématicien et psychanalyste. Il a monté une entreprise qui a fait faillite, et c’est suite à cela qu’il est allé en prison, le système judiciaire mexicain étant une vraie catastrophe. »
On comprend que la Mexicaine préfère renvoyer au début autobiographique de son roman Le Corps où je suis née. La chose est écrite et, finalement, il est plus pudique d’y faire référence que de raconter à nouveau. L’enfant souffre d’un problème oculaire : elle ne voit pratiquement que d’un œil. Pour y remédier, le traitement qu’on lui impose consiste à mettre un cache sur l’œil valide afin que l’autre puisse...

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