La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

Essais Les enfants de la Bonne Mère

juin 2017 | Le Matricule des Anges n°184 | par Éric Dussert

Dictionnaire des écrivains marseillais

Il serait farfelu de croire que Marcel Pagnol, Jean-Claude Izzo et Régis Jauffret sont les seules grandes figures littéraires de Marseille : le Dictionnaire des écrivains marseillais d’Olivier Boura apporte justement la preuve matérielle du contraire : de Pétrone à Honoré d’Urfé en passant par Francis de Miomandre, Saint-Pol Roux ou Antonin Artaud, cette ville a nourri sans barguigner toutes sortes d’écriveurs, depuis le poète et le romancier populaire jusqu’au polémiste en passant par les prédicateurs et les ésotéristes et autres gens de robe et fous littéraires. Pour n’en retenir que quelques-uns, nommons le polardeux Clarence Weff (1919-2000), Jean Prieur (1885-1963) qui fictionna l’archéologique Vénus perdue, Luc Decaunes (1913-2001) le grand poète un peu oublié, le nautique Peisson (1896-963), Joseph Méry (1797-1866) le polémiste assagi, Clémence Couve (1848-1914), traductrice de Dante Gabriel Rossetti et muse des symbolistes, Jean Cassien connu pour s’être opposé à saint Augustin sur la question du libre-arbitre et à Nestorius sur celle de la nature, etc. Et puis il y a la cohorte des auteurs vivants qui ont nom Cédric Fabre, Liliane Giraudon ou Christian Estèbe et que l’on ne peut tous citer si l’on veut signaler que la première entrée est attribuée à Marseille d’Altovitis, l’inattendue poète du XVIe siècle dont un seul poème fut imprimé par Pierre Mascaron en 1595 dans le premier livre fabriqué dans la ville, un volume des œuvres du poète provençal Bellaud de la Bellaudière. « Malgré le destin et le sort » voici son nom inscrit au panthéon de Marseille, la ville où le tendre et le cocasse se joignent à « une sorte de folie un peu baroque qui est déjà l’esprit de la ville », comme l’écrit Olivier Boura. Voici pourquoi de Marseille, on ne doutera jamais de l’immense créativité, profitant de l’occasion pour filer sur les quais s’offrir une Petite Bouillabaisse (Le Divan, 1926) qui pourra bien être d’Eugène Montfort, ce Parisien amoureux du Vieux-Port.
Éric Dussert

Dictionnaire des écrivains marseillais, d’Olivier Boura
Éditions Gaussen, 416 pages, 25

Les enfants de la Bonne Mère Par Éric Dussert
Le Matricule des Anges n°184 , juin 2017.
LMDA PDF n°184
4,00 
LMDA papier n°184
6,50