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Éditeur Une maison d’accueil

octobre 2019 | Le Matricule des Anges n°207 | par Philippe Savary

Fondée à Paris, L’Herbe qui tremble publie des poètes francophones qu’elle associe souvent à des peintres. Des amitiés en toutes lettres.

Près d’une centaine de titres publiés en dix ans. Et de la belle ouvrage. Des livres élégants, couverts d’une peinture. Thierry Chauveau, 62 ans, Parisien de naissance, se qualifie lui-même de « doux rêveur » et de « fonceur ». Vocation tardive ? C’est un autodidacte. « Je vivais avec les poètes que je lisais dans la bibliothèque de mon père. Surtout des classiques. » Jusqu’à la découverte de Christian Dotremont et d’Henri Michaux, au début des années 80 : « Un déclic ». D’où peut-être la coloration belge du catalogue de L’Herbe qui tremble, qu’il construit avec sa compagne Lydie Prioul. « On aime ce pays. On s’y sent bien. » Thierry Chauveau récuse les chapelles. Parle d’amitié, de confiance, de respiration. D’humilité. Des affinités éditoriales ? Il cite Rougerie, Folle avoine, Fata Morgana, la revue Décharge. Et s’excuse d’avance de l’entretien qui va suivre : « Je n’arrive pas à employer les grands mots. » En juillet prochain, il prendra sa retraite. Il promet de visiter les librairies de Navarre, puisque le « bouche-à-oreille » est son seul mode de diffusion…

L’Herbe qui tremble a été créée en 2009. Quel en fut le déclencheur ?
Notre rencontre, Lydie et moi. Le projet a pris forme en lisant Lire, écrire de Paul Willems. Avec une touche surréaliste, cet auteur belge évoque l’attente du poème comme le chasseur attend, nu sur un banc de sable à fleur d’eau, le phoque. Quelques mois plus tard « Le phoque de Willems » naissait, nous nous engagions à l’aveugle dans l’aventure éditoriale. La rencontre avec le poète belge Philippe Lekeuche a aussi été un détonateur. Il nous a mis en relation avec Philippe Mathy qui nous a adressé notre premier manuscrit. Nous sommes allés le rencontrer, près de Tournai, nous avons passé une soirée à parler avec candeur de nos projets. Nous sommes repartis de chez lui avec le premier roman de Paul Willems intitulé L’Herbe qui tremble : ce fut alors une évidence.
Le début de la maison d’édition est indissociable de ces rencontres avec les poètes belges et la confiance qu’ils nous ont accordée. Le premier recueil publié, Un automne au creux des bras, nous a porté bonheur. Depuis, nous avançons, sans changer le mode opératoire : histoires d’amitiés.

Aviez-vous une expérience de l’édition ?
Nous n’avions pas d’expérience. Toutefois, enfant, j’ai passé ma scolarité à l’école de Célestin et Élise Freinet à Vence. Nous écrivions des poèmes et imprimions un journal mensuel. Ce que j’aimais, ce n’était pas écrire, mais imprimer le journal. Nous avions une petite presse typographique. J’ai été imprimeur entre 7 et 9 ans ! À 20 ans, je suis entré dans une imprimerie sur un poste d’emballage. Il y avait un atelier typographique, j’ai eu la chance d’y avoir accès. De fil en aiguille, j’ai été imprimeur typo, puis je suis entré dans un journal comme secrétaire de rédaction, et responsable de fabrication. Je ne suis pas passé par l’université ni par les diplômes, ma formation...

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