Lmda N°223
Dans une Bucarest en ruine, le Roumain Mircea Cărtărescu (né en 1956) plante un roman labyrinthique, aux accents de fin du monde.
On avait déjà éprouvé ce genre de vertige avec le 2666 de Bolaño, le Tunnel de Gass, le JR de Gaddis, ou encore Le Grand Roman de Ladislav Klíma. Cette impression de ne jamais très bien savoir où l’on est, où l’on va, et de pouvoir perdre pied pour peu que la lecture se fasse un peu moins attentive. Cette certitude, éprouvée page après page, de ne jamais être, en tant que lecteur, dans sa...