éditions Temps qu'il fait
A propos
Le Temps qu'il fait : un éditeur hors saisons
Loin du tumulte parisien, l’éditeur-imprimeur Le Temps qu’il fait cultive une image de qualité. Tournant le dos aux modes, Georges Monti son directeur, aime la littérature de terroir, libre des contraintes commerciales.
Pour ceux qui aiment les livres du Temps qu’il fait, son domicile cognaçais a de quoi rassurer. La petite maison d’édition qui abrite tant d’arpenteurs de la mémoire poétique offre l’image fidèle d’un refuge paisible, reculé, non comme le curieux pouvait s’y attendre à la lisière des dernières rues citadines, mais au fond d’une cour, en lieu et place d’un ancien chai. Un panneau accroché au fronton de ce bâtiment imposant laisse percer son activité dominante : l’imprimerie. Derrière la porte principale règne une douce impression d’ordre. Deux presses artisanales s’activent, entourées de...
Vu, pas approuvé
Plus de 5000 manuscrits reçus, un seul publié. « Il faut décourager les bonnes volontés », dit Georges Monti.
Soyons francs. Les chances d’un auteur en herbe qui envoie son manuscrit aux éditions du Temps qu’il fait pour publication sont minimes, voire nulles. Le manuscrit est bien sûr réceptionné, mais la suite de son parcours reste très aléatoire. A ce stade, tout dépend de la lettre...
Ouvrages chroniqués
De profundis Americæ
de
Henri Thomas
2003
Lmda N°46
Deux publications (choix de lettres et carnets) permettent de mieux cerner l’homme que fut Henri Thomas (1912-1993) : un sauvage aux semelles de vent. Un éclairage passionnant.
Qui était cet homme voué tout entier à son travail d’écriture, n’aimant pas les honneurs officiels il refusa tout de même la Légion d’honneur et déclina une invitation à entrer à l’Académie française, forant chaque jour ou presque et adoptant plusieurs formes littéraires (romans, nouvelles, poèmes, critiques) pour ramener les pépites qui font de son univers un lieu si particulier ?
La...
Autoportrait en sourdine
septembre 2003
De vives voix
de
Gaëlle Josse
2016
Lmda N°181
Fascinée par la voix humaine, Gaëlle Josse nous entraîne dans ce qu’elle nomme sa « géographie sonore », où nous la suivons pour y écouter le monde.
C’est à un périple au cœur d’une scénographie intime que l’auteure nous convie ici. Nombre de saynètes empruntées à la vie quotidienne ainsi que ses souvenirs d’enfance l’amènent à rassembler toutes sortes de voix. Gaëlle Josse en retient les plus parlantes afin d’évoquer ce monde qui nous entoure. Les unes nous paraissent plus ou moins proches, et présentes, d’autres entêtantes, au point de...
Une voix à soi
mars 2017