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Demain, je vivrai
José Vieira, fils de travailleur portugais, fait le récit de son enfance dans un bidonville. Un texte fort, pudique et politique.
À l’école, il se tient à carreau. En quelques mois, il a appris le français, appris à encaisser les railleries des autres gosses. Il ne connaît pas les feuilletons de l’époque, Zorro, Thierry la fronde. Chez lui, il n’y a pas de télé encore moins d’électricité. Quant à l’eau, il faut vaincre une boue gluante pour aller remplir ses seaux. La maison de José Vieira, c’est une baraque, une parmi tant, plantée le long de la nationale 20, du côté de Massy. Au loin, des immeubles qui, le soir, s’illuminent comme un rêve inaccessible. Le village de José Vieira s’appelle Bidonville. Il a...
Malaver à l’hôtel
Malaver à l’hôtel
de Jean-Pierre Maurel
Après Malaver s’en mêle, Malaver à l’hôtel est une nouvelle aventure de… Malaver. Entre roman policier et parodie, ce roman dont l’action se situe à Troyes est d’une lecture vraiment très agréable. Malaver à l’hôtel commence comme un roman de Chandler : une femme fatale vient frapper chez le détective désœuvré. Chez Jean-Pierre Maurel la femme...
Un livre
Les Héros s’en foutent
de
André Héléna
les héros s’en foutent
Les Héros s’en foutent
de André Héléna
Le charme des meilleurs polars tient souvent à l’obstination de personnages marqués par le guignon. Libéré de la centrale de Clairvaux mais interdit de séjour à Paris, Jean Jérôme aspire à la paix. Pourtant il tue Benoît Auguste, un sale type qui maltraitait ses colocataires sous l’œil bienveillant des gardiens et endosse son identité pour rentrer...
Des livres
Dormi pleuré
de
Raymond Queneau
What a man !
de
Georges Perec
Fils Parac et père Quenottes
Il eut été dommage qu’une collection oulipienne, ne réserve pas sa première publication au papa de l’Oulipo, le dénommé Raymond Queneau. Et qu’en deuxième publication le fiston, un de ceux qui ont le mieux représenté l’Ouvroir de Littérature Potentielle, prenne le relais. Mais bon, les inédits d’auteurs morts d’une part et complètement acceptés et même chéris d’autre part, sont loin de courir...
Eloge du repos
Apprendre à se reposer republié sous le titre moins didactique d’Éloge du repos a été rédigé au lendemain de la loi sur les congés payés et publié chez Flammarion en 1937. Cet opuscule propose une réflexion « à chaud » sur l’usage du temps libre. Selon Paul Morand le problème est de taille : comment le peuple français parviendra-t-il à gérer ces nouveaux congés quand le week-end il remplace...