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Théâtre Un été irlandais

septembre 1996 | Le Matricule des Anges n°17 | par Laurence Cazaux

Regarde les fils de l’Ulster marchant vers la Somme

Quelqu’un pour veiller sur moi

Le Régisseur de la chrétienté

Bailegangaire, la ville d’où le rire a disparu

Danser à Lughnasa

Dans le cadre de L’Imaginaire Irlandais, sept nouvelles pièces sont publiées cet été. L’histoire douloureuse de l’Irlande est souvent représentée, avec des références parfois ardues pour des lecteurs français non initiés. Mais la confrontation entre l’histoire et l’intime rend ces œuvres universelles. Regarde les fils de l’Ulster marchant vers la Somme de Franck McGuinness traite du massacre des volontaires irlandais en 1916. On retrouve le même McGuinness dans le coffret de six pièces irlandaises, publiées par les éditions Théâtrales, avec Quelqu’un pour veiller sur moi (traduction : Isabelle Famchon) qui retrace la captivité de trois otages au Liban. Dans les deux cas, McGuinness place ses personnages dans des situations extrêmes qui créent des rapports humains bouleversants. Le personnage principal du Régisseur de la chrétienté de Sébastian Barry (traduction : Jean-Pierre Richard) est le dernier catholique chef de la police dublinoise, alors qu’il termine ses jours à l’hospice. Pentecôte de Stewart Parker (traduction : Jérôme Hankins), se situe en 1974 à Belfast, au moment de la grande grève des protestants. Mais Parker, sur les traces de Strindberg, fait basculer ce réalisme en plongeant ses personnages dans un cauchemar de l’intime, avec la visite de spectres…
Les trois autres pièces sont plus centrées sur le poids de la famille, de la religion, des interdits moraux. Elles mettent en scène un univers très féminin, avec de magnifiques personnages souvent privés d’amour et aux prises avec la crise économique. La Mai de Marina Carr (traduction : Camille Fourrat), est l’histoire d’une passion malheureuse vécue sous le regard des femmes de la famille. Bailegangaire de Thomas Murphy (traduction : Isabelle Famchon), fait la part belle à la langue truculente de Momo, la grand-mère, qui va devoir avouer un drame familial pour en libérer ses petites-filles. Danser à Lughnasa de Brian Friel (traduction : Jean-Marie Besset), fait penser aux Trois Sœurs de Tchekhov, ce qui explique le succès rencontré internationalement par cette pièce.

Laurence Cazaux

Regarde les fils de l’Ulster marchant vers la Somme
Frank McGuinness

Traduit de l’irlandais par
Joseph Long et Alexandra Poulain
L’Avant-Scène Théâtre
87 pages, 62 FF

Six Pièces du théâtre
contemporain irlandais

Éditions Théâtrales
Le coffret:295 FF

Un été irlandais Par Laurence Cazaux
Le Matricule des Anges n°17 , septembre 1996.
LMDA PDF n°17
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