La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

Domaine français Le naufrage des jours

juillet 2000 | Le Matricule des Anges n°31 | par Stéphane Branger

Temps mort, journal imprécis (1986-1998)

34 ans, Olivier Barbarant publie son cinquième livre : son journal. Avec l’imprécision du temps comme parti pris, puisque le découpage s’effectue par année avec des notes pouvant aller d’une ligne à quelques pages, mais sans plus de repère temporel, pas de jour ni de mois. C’est un travail d’apprentissage que nous livre l’auteur, les études, la vie, les rencontres avec des écrivains, ses passions homosexuelles et hétérosexuelles, tout y passe comme dans une confession. Olivier Barbarant se soumet à une véritable expérience pour se connaître soi, tout en se mettant en péril : « Thérapie du journal : étudier la souffrance prend vite le pas sur souffrir. » La sincérité de l’auteur est bouleversante, certains pourront critiquer ce déballage de l’intime, d’autres s’enflammeront pour ce véritable don d’un homme à son œuvre. Il retrace ainsi l’évolution de son écriture : « Je passe donc du sous-Crevel au sous-Rilke, du sous-Pound au sous-Eluard (…) Pour que naisse une écriture, il me faudrait brûler un à un mes repères, biseauter mes cartes, harasser ce qui me retient. » Ce livre viendra également éclairer certains aspects de son œuvre poétique, (Odes dérisoires aux éditions Champ Vallon). Avec le recul des années, Olivier Barbarant semble avoir trouvé une certaine forme d’équilibre, tant sur le plan de la créativité que sur celui de l’existence, tout en gardant l’impression d’être resté le même : une sorte de fidélité envers soi.

Temps mort - Journal imprécis (1986-1998)
Olivier Barbarant

Éditions Champ Vallon
252 pages, 130 FF

Le naufrage des jours Par Stéphane Branger
Le Matricule des Anges n°31 , juillet 2000.
LMDA PDF n°31
4,00