La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

Domaine français Croquis de l’ordinaire

décembre 2001 | Le Matricule des Anges n°37 | par Pascal Paillardet

Il y a des écritures à mise au point automatique. Bloquées sur le grand angle, absorbées par la profondeur de champ, elles déprécient leur sujet. Nicole Malinconi réfute cette approche paresseuse. Elle sait la juste focale, les impératifs du cadrage et les nuances de la lumière. Son regard intègre se situe à hauteur d’homme. Son temps de pose est celui de la patience, mais sans excès. Depuis son premier livre, Hôpital silence (Éditions de Minuit, 1985), un florilège de saynètes inspirées par son travail d’assistante sociale dans un établissement gynécologique, cette intransigeance traverse son écriture sobre, épurée, tentée par le silence. Recueil composé d’une succession d’arrêts sur images et de visions fugaces, Jardin public réunit de brefs tableaux resserrés autour d’une impulsion initiale -une phrase volée, un regard fugitif, une attitude entr’aperçue. Dans ces visions, Nicole Malinconi consigne la bravoure du quotidien. Elle sonde les recoins inexplorés où se niche le « rien ou presque » de l’existence : la singularité d’un clochard « à l’allure bien mise » ; des voyageurs aux pensées en partance, en attente dans un aéroport ou une gare ; une « folle de la rue » en vagabondage ; des putes d’une maison close ; tous les habitants de l’ordinaire. Lauréate en 1993 du prix Rossel pour son roman Nous deux (Éditions Les Éperonniers), romancière et nouvelliste installée à Namur, Nicole Malinconi « livre à des tas d’inconnus la trace de quelqu’un d’autre ». Elle s’empare des solitudes qui nous indiffèrent. Elle se glisse dans la vie de gens qui ne sont pas déchirés « mais coupés aux ciseaux » (Roger Nimier). Si elle recolle les morceaux de ces destins inoffensifs, c’e

Jardin public
Nicole Malinconi
Le Grand Miroir
122 pages, 10 (65,60 FF)

Croquis de l’ordinaire Par Pascal Paillardet
Le Matricule des Anges n°37 , décembre 2001.
LMDA PDF n°37
4,00