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Entretiens Hell’s angel

septembre 2004 | Le Matricule des Anges n°56 | par Benoît Broyart

Sur les traces de Stephen King, dont il est l’un des traducteurs, et en reprenant le rythme de la « Divine Comédie », William Olivier Desmond plonge son lecteur dans un monde inédit. Un enchantement.

Voyage à Bangor

À 75 ans, William Olivier Desmond publie un presque premier roman, après une parodie de polar (L’Encombrant) sortie au Seuil en 2000. Il aura fallu près de trente ans à ce traducteur très actif (plus de 170 traductions et un large éventail de voix, de Stephen King à Robert O. Paxton) pour concevoir un texte d’une belle originalité, dans lequel on voit un motocycliste partir pour un voyage hors de la réalité au guidon de sa Harley. Difficile aujourd’hui, pour un auteur français, de célébrer avec autant de conviction et de ferveur la fiction et le rêve. Accueilli au sein de la collection « Merveilleux » des éditions Corti, qui mêle avec bonheur de nombreux classiques et quelques contemporains, Desmond trouve une place plus que légitime parmi les conteurs d’histoires.

Le narrateur effectue son voyage en Nouvelle-Angleterre. Bangor n’est-il pas un village situé à Belle-Île-en-Mer ? Pourquoi ce titre ?
Bangor est également la capitale de l’État américain du Maine. C’est là qu’habite Stephen King. Ce dernier est la personne que le narrateur cherche à aller voir, comme beaucoup de fans de cet auteur. Sa destination est Bangor, tout simplement.

Existe-t-il une logique du merveilleux, des codes propres à ce genre littéraire ? Ou pensez-vous évoluer dans un espace narratif où tout serait permis ?
Il ne peut pas y avoir d’espace narratif où tout est permis. Dans la science-fiction, comme dans le merveilleux, on invente un monde. Mais il faut qu’il possède sa logique interne, même si cette dernière n’a aucun rapport avec celle que nous connaissons dans notre quotidien. Il faut une cohérence. Le merveilleux a besoin de cette cohérence pour fonctionner. Sans cela, le récit devient illisible. Je m’appuie, dans Voyage à Bangor, sur un mythe ancien de notre culture. Celui de la division du monde d’après la vie en enfer, purgatoire et paradis. Division chrétienne employée par Dante dans la Divine Comédie. Le narrateur parle à la première personne et visite ses enfers. En ce sens, on peut dire que j’ai copié Dante mais cela s’arrête là. D’abord, je n’ai pas la même vision que lui de ces trois royaumes du fantastique. De plus, je les situe dans un contexte contemporain, celui que je connais. Un écrivain doit appuyer son monde sur des choses qu’il a connues, vécues, pour lui donner un réalisme, au fond. Le lecteur de fantastique, au moins le temps de sa lecture, croit à l’histoire. Elle doit lui paraître authentique. Il faut qu’il puisse se mettre à la place du narrateur.
Mon narrateur se présentait d’abord comme le traducteur de King, ce que je suis. Je me suis aperçu que cela manquait de distance. C’est pourquoi j’ai rapidement créé un narrateur qui est un simple fan de Stephen King. Ce que je ne suis pas, d’ailleurs.

Vous multipliez les climats. Le lecteur a la sensation de faire sans cesse des allers-retours entre le cauchemar, le rêve et la réalité. Ces ruptures rythment le récit et captent l’attention...

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