À la suite de l’entretien que Jean-Jacques Pauvert nous a accordé (Lmda N°54, juin 2004), Renée Combet nous adresse ce droit de réponse : J’ai été très affectée par les propos tenus par cet éditeur à l’égard de l’auteur décédé Fernand Combet, qui fut mon mari jusqu’à son récent décès, survenu à la suite de dix années de souffrances physiques et morales.
En considérant que son œuvre « avait obtenu un petit succès critique » mais également en relatant certains faits de sa vie privée, Monsieur Pauvert porte atteinte à la mémoire de mon défunt mari.
Je souhaite ici faire part de mon indignation et donner l’envie au lecteur de lire Fernand Combet autrement qu’en considérant l’image dégradante qui lui est donnée par Monsieur Pauvert.
« Odieux », il pouvait l’être, mais ce n’est pas le trait de caractère qu’il nous laisse. Il était vrai, avec ses défauts et ses qualités, et surtout celle d’écrivain. Exigeant envers lui-même avant tout.
« La drogue », c’est loin tout ça et ça n’a jamais altéré négativement l’œuvre d’un artiste, peut-être y a-t-il eu quelques moments moins éclatants, combien d’auteurs traversent des passes sombres. (…) Fernand Combet laisse des textes, ils seront lus un jour. Pour lui, je combats depuis dix ans et je continuerai à lutter pour que son œuvre lui survive et que son talent d’écrivain ne soit pas dénigré. "
Histoire littéraire Précisions
septembre 2004 | Le Matricule des Anges n°56
Précisions
Le Matricule des Anges n°56
, septembre 2004.