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Dossier Enzo Cormann
La vraie vie sur scène

janvier 2005 | Le Matricule des Anges n°59 | par Thierry Guichard

Illuminé dès l’enfance par l’expérience théâtrale, Enzo Cormann n’a eu de cesse de demander à l’écriture scénique, à la littérature, d’éclairer l’espèce humaine. Pour que le présent se revivifie et accueille le possible d’un avenir commun.

Sur la rive droite de la Saône, à Lyon, l’Ensatt (École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre) accueille, chaque année depuis 1997, des étudiants. Ses 6000 m2 de locaux sont entièrement consacrés au théâtre et à son enseignement. Et, depuis deux ans, un département écriture s’est ouvert suivi par sept étudiants et dirigé par Enzo Cormann.
L’écrivain nous reçoit dans une classe qui hésite entre la salle de réunion et salle de cours, avec sa machine à café posée là. L’homme impose une présence souriante et une voix tonique, propose café ou thé, referme son MacIntosh, écarte les bras et let’s go !
L’internaute qui aura feuilleté les pages de son site personnel (www.cormann.net) à la recherche d’éléments biographiques en aura été pour ses frais. Si le site, remarquablement mis en ligne par l’auteur lui-même, offre quantité d’informations, photographies, textes, il reste assez peu bavard sur le parcours d’homme d’Enzo Cormann. La partie « bio » pourtant ne manque pas de poids : l’homme y recense tout à la fois les livres écrits et publiés, les disques enregistrés, les mises en scène réalisées, les pièces jouées en qualité d’acteur, les conférences, les enseignements qu’il aura assurés (TNS, École normale supérieure de Lyon…), les « compagnonnages » (écrivain associé au TNS, à la Comédie de Valence, conseiller littéraire des Célestins à Lyon, conseiller artistique du collectif grenoblois Troisième Bureau et du festival international de dramaturgie « Regards Croisé », fondateur et animateur du groupe Mala Erba, collectif d’écrivains méditerranéens, auteur du rhizome dramatique en devenir La Plage - La Playa - La Spiaggia). On se souvient aussi qu’il écrivit quelques chansons pour Jean Guidoni (1988) et Anna Prucnal (1991). Et bientôt, s’ajoutera encore le titre de son premier roman qu’il vient de terminer…
Mais de son parcours d’homme nenni !
On se doute pourtant que cet appétit constant pour l’écriture, la scène, la pensée et la musique (le jazz plus particulièrement) n’a pas surgi sans raison. Surtout, le désir de transmettre une expérience insiste trop dans les propos d’Enzo Cormann pour qu’il ne soit pas une sorte de revanche sur le passé. L’homme se prête volontiers au jeu des questions concernant le chemin qui l’a conduit à devenir Enzo Cormann : « La venue en écriture, si elle a quelque chose d’une renaissance volontaire, a été vécue de façon assez violente. J’ai demandé à la femme de ma vie de me proposer un prénom et à mon meilleur ami de me donner un nom. Le second m’a dit Cormann, la première Enzo et voilà. »
C’est à Sos dans les Landes de Gascogne qu’il vient au jour en 1953, mais son père ayant obtenu un poste à la Banque de France, c’est à Paris que l’enfant grandit « en Gascon déraciné ». L’univers petit-bourgeois « pour lequel je n’ai aucun grief » impose sa grisaille. « Je garde un souvenir extrêmement ennuyeux de l’enfance, très terne. Il n’y avait pas de cadavres dans le placard...

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