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Éditeur En lumineuse résonance

février 2006 | Le Matricule des Anges n°70 | par Thierry Guichard

Tournées vers la Méditerranée et le Maghreb, les éditions Al Manar mêlent l’art à la poésie et au texte court. Dans la retenue ou le lyrisme, chaque livre tente d’abolir les frontières entre les pays, les cultures, les sensibilités.

C’est d’abord par leur facture que les livres d’Al Manar se distinguent : beau papier, typographie impeccable, ces livres-là portent leur élégance avec fierté. Œuvre d’un couple d’esthètes, la maison d’édition est née de la rencontre de l’art, d’une terre et de la poésie.
La terre, d’abord, fut celle du Maroc. Elle a laissé des traces dans le grand appartement de Neuilly où nous reçoivent Christine et Alain Gorius, les fondateurs de la maison d’édition. Le Maroc, Alain Gorius y est envoyé en coopération en 1977 : « j’ai découvert un autre monde qui m’a bien plu. Je ne parlais pas l’arabe ce qui fait que je n’ai rien compris à ce pays pendant les dix premières années ». Professeur au lycée à Casablanca, il intègre l’Université de Mohammedia. Là, il devient animateur culturel de la Faculté, monte une troupe de théâtre, un ciné-club, une revue d’étudiants : Ibdart. Il organise, entre autres, un atelier d’écriture avec le regretté Rabah Belamri. Sa femme Christine, allemande, enseigne au Maroc la langue de Gœthe.
L’art, ensuite, c’est d’abord le cinéma. Le réalisateur Souheil Ben Barka, directeur du Centre du Cinéma Marocain crée en 1985 la galerie d’art Al Manar au sein d’un complexe artistique et culturel sur la corniche de Casablanca. Au début, ce sont essentiellement des objets traditionnels marocains qui y sont exposés.
La poésie, enfin : Alain Gorius en écrit (Au creux du monde et Sang noir publiés par la revue Décharge). Il écrit régulièrement dans les revues marocaines comme Vision et Rivages. Mais aussi pour la presse : des articles sur les expositions et les artistes marocains qu’il fréquente. C’est dire qu’il connaît déjà beaucoup de peintres lorsque Al Manar cherche son nouveau directeur. C’est ainsi qu’en 1994, Christine et Alain Gorius prennent ensemble la direction d’une galerie qui mettra en lumière l’art contemporain, des artistes marocains, tunisiens, algériens, espagnols, français ou belges. Des expositions internationales sont montées et circulent en France et en Belgique. La galerie fonctionne bien pendant dix ans, malgré les déplacements qu’occasionne la fin du contrat de coopération d’Alain Gorius en 1995. « Je faisais le voyage entre Paris et Casablanca tous les trois mois, en fonction des vacances, ma femme y allait tous les mois. »
L’art est donc chronologiquement premier chez Al Manar. Et il suffit d’entrer dans l’appartement très chaleureux qui abrite la maison d’édition pour être convaincu de son importance dans la vie du couple Gorius. Le visiteur, ici, est accueilli d’abord par des toiles qui évoquent le Maghreb. Les tapis, colorés et épais, donnent à l’appartement qui fait face au bois de Boulogne un air d’Orient.
Très rapidement, Alain Gorius a eu envie d’associer ses deux passions, la peinture et la poésie, et dès 1996-1997 il commence à publier des livres d’artiste tirés à peu d’exemplaires. Les collaborations entre écrivains et peintres se succèdent, Nicole de Pontcharra voit...

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