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Poésie Saluer Biga

octobre 2006 | Le Matricule des Anges n°77 | par Dominique Aussenac

La Poévie de Daniel Biga

Que peuvent bien avoir en commun Jean-Baptiste Pouy, l’auteur et porte-drapeau de littérature policière et l’atypique romancier chilien Roberto Bolaño (1953-2003), fou de poésie ? Au-delà de la pratique du médium polar, un engagement, une plongée dans le quotidien, un goût pour l’énergie vitale et la volonté de retranscrire au plus près cette palpitation, ce mystère. Tous d’eux ont beaucoup lu Daniel Biga, qui a toujours prôné la non-séparation de la vie et de l’écriture. Une fascination qui irradie certains de leurs ouvrages, si grande que Pouy cite dans Le Cinéma de papa treize fois le titre d’un de ses recueils, L’Amour d’Amirat (Le Cherche-midi, 1984). Né en 1940, à Nice, Daniel Biga y découvre la poésie et l’art. À son retour de la guerre d’Algérie, il fait mille métiers. Il peint, expose et publie en auto-édition son premier recueil, Oiseaux Mohicans, qui réédité en 1969 aura une telle fulgurance sur les lecteurs qu’on lui accolera l’étiquette de poète de soixante-huit. « Comme un vieil anti-poète bite-nique/ beat and nick and fuck jusqu’à son dernier râle/ imposteur je fus suis serai/ (seul l’imposteur est à sa place) » in Détache-toi de ton cadavre (Tarabuste, 1998). Auteur d’une trentaine d’ouvrages, le travail d’écriture, le rapport aux mots a toujours été chez Biga lié à une volonté de simplicité en opposition au factice des normes et des pratiques sociales. La sexualité y occupe une place primordiale. Pour ses quarante ans d’écriture, Christian Bulting a recueilli les témoignages de ses amis, Jean Breton, Guy Bellay, Ben, Ernest Pignon Ernest, Frank Venaille, Valérie Rouzeau, Jacques Josse, Antoine Emaz, Roger Lahu, etc. Certains analysent son œuvre, d’autres le saluent fraternellement, pour la constance et la cohérence de son parcours. Des extraits de son journal de bord, « Octobre 1968 » et « Octobre 2001 » encadrent cet hommage. « Daniel Biga ou la poésie comme vecteur de vie autant dire Poévie » dixit Yves Ughes. " Je rêve de vertes et blanches montagnes de prairies fleuries de forêts de mélèzes

La poévie de Daniel Biga, Gros Textes, 123 pages, 12

Saluer Biga Par Dominique Aussenac
Le Matricule des Anges n°77 , octobre 2006.
LMDA papier n°77
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