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Poésie En bref

mars 2008 | Le Matricule des Anges n°91

Originaire du Sénégal (de Saint-Louis où elle est née en 74), Ella Faye tourne, par ce premier livre, délibérément le dos à une forme de poésie dite « noire » ou plus poliment appelée francophone. Cette jeune femme s’inscrit donc à défaut, sinon dans l’après-histoire, du concept de négritude, tel que Aimé Cesaire le forgea dès 1935 comme le creuset fécond et vivant de l’identité noire et de sa culture face à l’oppression de l’administration coloniale française. Si la négritude permettait aussi de distinguer la « raison hellène » (des peuples grecs anciens) de l’« émotion noire », on peut penser que Fêles (tube métallique permettant au souffleur de verre de le recueillir puis de le travailler) entremêle au contraire chacune de ces voies, inventant là une sorte de poème post-colonial. Ella Faye est en effet plus proche de Reverdy que de Senghor. Les distorsions syntaxiques, la sobriété squelettique du poème font naître une poésie au lyrisme sec : « Degrés dans la fraîcheur,/ suspens/ près de s’éteindre.// Immobile grâce,/ l’été dans nos murs/ s’y épuise ».

FÊles
d’ella Faye
Obsidiane
non paginé, 15

En bref
Le Matricule des Anges n°91 , mars 2008.
LMDA PDF n°91
4,00