La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

Poches La maison mer

octobre 2008 | Le Matricule des Anges n°97 | par Delphine Descaves

La Maison mer

Steeborough est un joli petit village de la côte est anglaise, et il est, par le jeu de chapitres alternés, le théâtre de deux intrigues situées à quelque cinquante ans d’intervalle. 1953 : Max, un jeune peintre qui vient de perdre Kaethe, la sœur qu’il adorait, se rend à Steeborough et s’installe chez Gertrud, femme mûre, psychanalyste pour enfants et qui fut une amie proche de Kaethe. Il y traîne son mal-être jusqu’au jour où vient s’installer un couple, le talentueux architecte Lehmann – souvent absent en raison des importants projets qui lui sont confiés – et sa ravissante épouse, Elsa, pour laquelle Max éprouve un violent et réciproque coup de foudre. Un demi-siècle plus tard, Lily, une jeune Londonienne, étudiante en architecture, s’installe à son tour à Steeborough pour sa thèse, afin de retrouver la villa de Lehmann et analyser les lettres qu’il adressa à son épouse. Frustrée dans sa relation avec son amant, resté à Londres pour le travail et peu pressé de la rejoindre, elle cède au charme un peu bourru du voisin… La Maison mer possède une certaine séduction : la trame du roman menée sur deux époques, avec son lot de correspondances et de révélations, n’est pas très originale en termes de procédés, mais fonctionne bien ; et les paysages, décrits avec soin, évoquent joliment la campagne anglaise et ses « champs de blé blond ondoyant au vent, et les bas-côtés piquetés de coquelicots rouges et orange aux cœurs noirs, beaux comme des yeux… » Et puis, il y a les deux histoires d’amour, frémissantes, sensuelles – où le désir est une « sorte de malaise », une « douleur fugace » – rendues crédibles par une écriture précise et juste. Il n’y a pas d’audace dans le style d’Esther Freud, mais on lit avec un plaisir immédiat ce récit so british.

La Maison mer
Esther Freud
Traduit de l’anglais par Dominique Kugler,
10/18, 362 pages, 7,90

La maison mer Par Delphine Descaves
Le Matricule des Anges n°97 , octobre 2008.
LMDA papier n°97
6,50 
LMDA PDF n°97
4,00