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Éditeur Éditeur sur les bords

avril 2013 | Le Matricule des Anges n°142 | par Philippe Savary

À deux pas du lac Léman, les discrètes éditions Alidades façonnent un catalogue à l’esprit voyageur qui fait la part belle à la poésie et à la prose sous la forme d’élégants petits cahiers.

Emmanuel Malherbet retient deux images pour résumer l’aventure éditoriale qu’il porte à bout de bras depuis trente ans avec une indolente endurance. Une histoire : celle de L’Homme qui plantait des arbres de Giono. Et un jeu : celui de go. Une affaire de patience et de territoire, donc. « Le schéma apparaît subitement dans le jeu de go », sourit-il. Avant de nuancer. « Mais au final ce n’est pas grave si cela ne ressemble pas à grand-chose. » Né en 1959, Emmanuel Malherbet est d’origine jurassienne. Études à Besançon puis Normale-Sup Paris. Affecté au Havre, il quitte les falaises cauchoises en 1994 pour les rives du Léman, à Évian, où il continue d’enseigner la philosophie. « C’est presque un retour à la maison. Le Jura, si proche, est un pays vide avec des pâtures, des épicéas, des vaches. Je reste très attaché aux réalités paysannes. » On s’étonnera donc à moitié que les domaines russes et irlandais soient si bien représentés chez Alidades. Il prévient : « les trucs de collectionneurs ne m’intéressent pas ». Mais rien ne l’empêche de multiplier les collections : « les bilingues », « le chant », « l’impertinent », « création », « trouvures », « échafaudage », et donc sa valeureuse « petite bibliothèque russe ». Au total, plus de 130 titres, de Twain à Swift, d’Essénine à Pouchkine, de Hart Crane à Art & technique du baiser, de la poésie italienne à la poésie syrienne, servis dans de petits cahiers n’excédant pas 50 pages. Emmanuel Malherbet a trouvé son rythme. Quand l’art du bref se conjugue avec celui de la belle modestie.

L’aventure d’Alidades a démarré en 1982 sous la forme d’une revue. C’était dans quelles conditions ?
Je venais d’entrer à Normale-Sup. Avec quelques amis, on trouvait que certains auteurs que nous lisions comme Akhmatova (découvert chez Maspero), Tsvetaïeva, Elytis, Darwich, Laâbi, n’étaient pas assez diffusés en France. Il fallait publier une revue pour changer tout ça. Nous étions portés par un enthousiasme un peu naïf. Nos préoccupations étaient essentiellement littéraires. Il y eut donc trois numéros monolingues, et comme ça ne marchait pas, on est passé au bilingue. J’avais utilisé un emprunt « jeune ménage » pour payer l’imprimeur. On ne connaissait pas grand-chose à l’édition. La revue, imprimée en linotypie, donc hors de prix, fut une véritable pompe à fric…
En 1986, on a remplacé la revue par une collection de livres. Le premier titre fut La Toile / La Tela de Mirella Muià, une poétesse italienne qui vivait à Paris et que nous avions publiée en revue. Contre toute attente, le texte a trouvé ses lecteurs. La maison de la poésie avait même organisé une rencontre… Ensuite, il y a eu deux projets assez différents : une nouvelle traduction de Venus et Adonis de Shakespeare, puis la publication des lettres de Goya à son ami Martin Zapater. Un bide total ! Ce texte parle de tout, sauf de peinture. Goya se montre grossier, rustique. Si Goya écrit comme un pied, il reste une personnalité...

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