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Dossier Pier Paolo Pasolini
Un homme dans la ville

octobre 2013 | Le Matricule des Anges n°147 | par Valérie Nigdélian

Une exposition à Paris, du 16 octobre au 26 janvier, pour retracer les interactions entre Pasolini et Rome, berceau du cinéaste et de l’intellectuel.

La Cinémathèque française propose cet automne une vaste exposition consacrée aux rapports entre Pasolini et la capitale italienne. Le propos est à la fois simple et ambitieux : décrire « les liens réels et imaginaires que Pasolini tissa avec Rome, ses points de rencontres, ses moments de rupture et de fuite, son regard, sa manière de réinventer la ville et sa périphérie, d’aller à la rencontre de ses habitants ou des pauvres ragazzi de Mamma Roma  ». Découpée en six chapitres, de l’arrivée à Rome un matin de 1949 jusqu’à la terrible nuit du 1er novembre 1975, la vie de Pasolini s’égrène au long des rencontres, des créations et des lieux auxquels la riche documentation reproduite donne corps : les nombreuses archives (photographies, extraits de correspondance, textes inédits ou encore portraits de la main du cinéaste) permettent d’esquisser la « vision fragmentée » d’une œuvre et d’une vie magmatiques et hétérogènes, rétives à toute lecture univoque. Les témoignages de proches (de Bernardo Bertolucci à Ninetto Davoli, en passant par Dacia Maraini ou Ennio Morricone) viennent encore éclairer, sous un jour anecdotique – mais l’anecdote a ici tout son poids –, qui était Pasolini. Comment le petit intellectuel de province (si le terme a un sens dans l’Italie d’après-guerre) conquit-il une place centrale dans le paysage littéraire national dès les années 50 et 60 ? Comment l’enfant de Bologne fit-il de cette ville à la fois le centre et le levier de sa création, s’emparant des spécificités romaines (géographiques, culturelles, sociales et linguistiques) pour y visser sa vision d’un monde finissant sitôt que découvert ?
S’il y a bien une « Rome d’avant et d’après Pasolini », il y a aussi un Pasolini d’avant et d’après Rome. Son arrivée dans la capitale inaugure en effet une période de misère, pourtant éclairée par le sentiment exalté que « Rome est divine ». Avec le poète Sandro Penna, il découvre la puissance érotique et sauvage de la ville ; avec Sergio Citti, son guide dans la périphérie urbaine, la vitalité débordante du romanesco ou les physionomies de ces nouveaux barbares, qu’il enregistre patiemment (par écrit ou portraits photographiques) avant d’en faire la matière première de ses Ragazzi di vita ou de les ériger en visions hiératiques et poétiques dans Accattone. D’abord identifié comme un spécialiste de la poésie dialectale, dont il dirigea l’édition de deux anthologies, Pasolini se rapproche du milieu cinématographique justement par sa connaissance du mode de vie et du langage des sous-prolétaires. Dès 1954, il commence à travailler sur des scénarios de Soldati, Fellini ou Bolognini. Il se lie à Moravia, Morante ou Gadda, rencontre celle qui sera son « épouse non charnelle », Laura Betti. Croise Bernardo Bertolucci dont il fera son assistant sur Accattone et à qui il confiera la réalisation de son premier scénario, La commare seca.
En ce temps béni de l’effervescence culturelle, d’une dolce vita où jeunes cinéastes, jeunes...

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