Lmda N°6
Si la famille que nous présente Ludmila Petrouchevskaïa reproduit en son sein le chaos de la Russie actuelle, l’Occident a de quoi s’inquiéter.
Cris, injures, hurlements, larmes : le premier roman traduit en français de la Russe Ludmila Petrouchevskaïa est une bourrasque de bruits et de fureurs. La narratrice de La Nuit m’appartient est plus proche de la langue de vipère que de la poétesse. C’est pourtant, dit-elle, la poésie qui lui tient lieu de profession et qui lui rapporte annuellement quelques dizaines de roubles et la fierté...
Céline à la russe
décembre 1994