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Poésie L’ouverture au monde

novembre 1992 | Le Matricule des Anges n°2

L’Atelier imaginaire est une association d’intérêt public. Chaque année ses membres permettent à un jury francophone de décerner le prix Prométhée de la nouvelle et le prix Max Pol Fouchet de la poésie. L’objectif : faire connaître de nouveaux auteurs. En attribuant cette année ces deux prix à Agnès Lainé pour la nouvelle et à Dominique Sampiero pour la poésie, l’Atelier imaginaire a su récompenser le talent.
La Vie pauvre de Dominique Sampiero fera partie assurément de ces recueils de poésie que l’on aime relire dans une béate solitude. « Il faut coucher la langue dans la langue, plier, s’incliner avec elle ». Avec Sampiero, les mots ouvrent des mondes, ils touchent à des horizons autrement jamais atteints.
La poésie, ici, se fait matière. Elle colle aux paupières comme une nuit sans sommeil lorsqu’arrive l’aube. Les douleurs sont inscrites dans la chair, comme les plaisirs, instants charnels où « c’est le monde qui s’éventre, se déchire et se libère ». La poésie de Sampiero trace une voie à la méditation ; elle s’élève d’un sol terreux vers un azur inaccessible. Elle est une tension de l’esprit et du corps, réceptifs aux bruissements du monde. Elle est l’éveil sans cesse renouvelé, et la langue qui l’habite a la pureté d’une lumière d’hiver. « Je tente quelques pas de parole pure vers ce qui défait le moment » nous dit le poète. Sa quête n’aura donc pas de fin.

La Vie pauvre
Dominique Sampiero
L’Atelier imaginaire
La Différence
75 pages, 89 FF

L’ouverture au monde
Le Matricule des Anges n°2 , novembre 1992.