La lettre de diffusion

Votre panier

Le panier est vide.

Nous contacter

Le Matricule des Anges
ZA Loup à Loup 83570 Cotignac
tel ‭04 94 80 99 64‬
lmda@lmda.net

Connectez-vous avec les anges

Vous n'êtes actuellement pas identifié. Pour pouvoir commander un numéro, un abonnement ou bien profiter, en tant qu'abonné, des archives en ligne, vous devez vous connecter avec votre compte.

Retrouver un compte

Vous avez un compte mais vous ne souvenez plus du mot de passe ? Vous êtes abonné-e mais vous vous connectez pour la première fois ? Vous avez déjà créé un compte, peut-être, vous ne savez plus trop ?

Créer un nouveau compte

Vous inscrire sur ce site Identifiants personnels

Indiquez ici votre nom et votre adresse email. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique.

Informations personnelles

Pas encore de compte?
Soyez un ange, abonnez-vous!

Vous ne savez pas comment vous connecter?

Vie littéraire Un printemps irlandais

février 1996 | Le Matricule des Anges n°15 | par Éric Dussert

En attribuant le prix Nobel à Seamus Heaney, le jury suédois a fait la promotion efficace de L’Imaginaire irlandais, une série de manifestations interdiciplinaires lancée par l’Irish Art Council et le ministère de la Culture.
Coordonné pour la littérature par le Centre Régional des Lettres du Languedoc-Roussillon et La Maison du Livre et des Écrivains de Montpellier, L’Imaginaire irlandais se déroulera jusqu’en juin dans toute la France. Débats, lectures et résidences d’écrivain seront l’occasion de croiser trente-trois auteurs dont certains étaient présents aux Belles Etrangères de 1989 (McGahern ou Banville) et d’en découvrir d’autres (Tóibín, Bolger, Clifton).
Heaney est le roi de la fête. Après le Processus de la création chez les écrivains irlandais contemporains qui contenait son essai inédit « La frontière de l’écriture », les Presses universitaires de Caen publient Seamus Heaney et la création poétique sous la direction d’Elisabeth Hellegouarc’h et Jacqueline Genet. Cette dernière relance chez le même éditeur une Anthologie des poètes d’Irlande du Nord, florilège bilingue de 1991 qui permet de se faire une idée assez nette des qualités de l’œuvre de John Hewitt, John Montague, Michæl Longley, Derek Mahon, Paul Muldoon et Medbh McGuckian.
Plus ambitieux, Jean-Yves Masson, le traducteur de Yeats s’est attelé avec le gaélisant Pierre-Yves Lambert à une tâche d’envergure. Son Anthologie de la poésie irlandaise du XXe siècle qui paraît chez Verdier est la première en son genre. En cinq cents pages, elle fait le tour d’un siècle de création en intégrant les auteurs en langue gaélique (O’Direain, O’Riordain) ou anglaise dont une trentaine de poètes inédits (Hyde, Pearse…). Ce nouvel ouvrage de référence comblera le vide creusé depuis la parution de l’Anthologie de la littérature irlandaise d’Hovelaque (1924).
On ne peut manquer de signaler aussi l’incontournable collection Kaer dirigée par R. Kérisit et B. Forkner chez Marval qui a déjà produit d’excellents romans de Kavanagh, McCabe et Kiely. Le Corbeau des tourbières de Patrick McGinley vient de paraître, en attendant le Chant des coyotes de Colum McCann annoncé pour avril. Toutes choses qui promettent un fastueux printemps irlandais.

Un printemps irlandais Par Éric Dussert
Le Matricule des Anges n°15 , février 1996.
LMDA PDF n°15
4,00