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avril 2004 | Le Matricule des Anges n°52 | par Benoît Broyart

D’où viennent les personnages des romans et quel chemin suivent-ils dans l’esprit de l’écrivain ? Qui sont-ils et de quelle substance sont-ils faits ? Avec la sympathie et l’attention à l’humain qui caractérise son œuvre, Sylvie Germain choisit la déambulation pour répondre à ces questions. Évoluant en liberté surveillée, elle accède à de nombreux espaces, croisant les figures de Celan, Michon, Michel-Ange, Kundera, ou établissant un parallèle audacieux entre la feuille de l’écrivain et la peau, l’encre du stylo et celle du tatouage tribal.
Les personnages participent au surgissement de leur monde. Le romancier travaille sous leur emprise : « Là, plantés sur ce seuil mouvant avec la violence immobile et mutique d’un mendiant qui a jeté sur vous son dévolu et qui ne partira pas avant d’avoir obtenu ce qu’il veut. »
En vingt-cinq tableaux et deux nouvelles la seconde, magnifique, dessine un personnage rechignant à se livrer au romancier « Que faire d’un personnage tournant obstinément le dos à l’auteur censé le décrire, stationnant contre un mur, front et paumes collés aux pierres et les semelles soudées aux pavés ? » Sylvie Germain propose des clés, sans ton professoral, avec la grâce et la précision d’écriture qu’elle porte avec elle de livre en livre. Elle n’élude pas les débats contemporains, abordant par exemple le sujet de l’autofiction. Tout y est. Et pour cela, à peine plus de cent pages auront suffi.

Les Personnages de Sylvie Germain
Gallimard, 120 pages, 12

CQFD Par Benoît Broyart
Le Matricule des Anges n°52 , avril 2004.
LMDA papier n°52
6,50 
LMDA PDF n°52
4,00