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Entretiens La fantasmagie de Ponti

juin 2006 | Le Matricule des Anges n°74 | par Éric Dussert

Institution du livre illustré pour enfants, Claude Ponti publie son troisième roman où se déploie toute la richesse de son univers graphique et verbal.

Le Monde, et inversement

La Pantoufle (Trijoile 1)

Bonjour (suivi de) Où sont les mamans ? (Trijolie 2)

Il a la faveur des petits et de leurs parents : Claude Ponti est l’auteur phare du livre pour enfants. Son inventivité, ses astuces et ses ogres, ses doudous méchants et ses cauchemars ont définitivement marqué les esprits. « Un Ponti sinon rien » est le slogan d’une génération de gamins, qui, tombés tout jeunes dans les profuses poussinières d’albums troublants et réjouissants, n’en démordent plus. Tant mieux, l’œuvre de Ponti est une école de la fantaisie.
Romancier depuis 1995, Ponti laboure d’une plume aussi libre qu’alerte les terres d’un surréalisme doux qui n’est pas sans évoquer les extravagances de Desnos, Prévert ou Queneau. Pourtant, ses premières proses creusaient avec beaucoup d’âpreté deux époques d’une vie. Il y eut Les Pieds bleus (L’Olivier ; Points-Seuil, 2003), admirable chronique d’enfance, douloureuse et enjouée, rédigée exactement entre Guerre des boutons (Pergaud) et Poil-de-Carotte (Renard), puis Est-ce qu’hier n’est pas fini ? (L’Olivier, 1999), un roman de formation où s’évacuaient les malaises, jamais tout à fait résorbés, de l’adolescence. Très visuel, son nouveau roman, Le Monde, et inversement, le « roman de la maturité » dit son éditeur, conjugue dans la prose tous les jeux du vocabulaire et des images que l’on trouvait jusque-là dans ses albums. Dans la jubilation donc, avec quelques deuils, un soupçon de chômage, de la mesquinerie, des bourriques de copropriétaires, un vieux pervers (ancien prof, auteur de livres pour enfants), bref, la population bigarrée d’un vieil immeuble parisien où règnent les malices de deux fillettes inspirées, magiques et tendres.
À l’occasion également de la parution de deux volumes de théâtre et d’un album documentaire hors commerce, Ponti Foulbazar. Tout sur votre auteur préféré (L’École des loisirs), une rencontre s’imposait.

On ne vous attendait pas sur le terrain de la littérature « pour les grands ». Qu’est-ce qui vous a poussé à pénétrer ce champ épineux ?
Les livres pour enfants, progressivement, m’ont amené au texte écrit. Et j’ai commencé deux romans. L’un des deux était un livre sans recul (Les Pieds bleus). Mais je n’écris jamais sans recul pour les enfants. J’ai changé le livre de terrain. Et du livre jeunesse je suis passé au livre vieillesse en moins d’une heure.

Vous intervenez dorénavant dans un registre plus rare encore : le théâtre pour enfants. Souhaitiez-vous combler une lacune de l’offre éditoriale ou vous êtes-vous laissé aller à un désir personnel ?
J’ai écrit trois petites pièces à jouer devant des enfants. Par des comédiens adultes. J’avais en tête une histoire où un enfant disait : « quand j’étais vieux », « quand j’étais mort », « quand j’étais comme ci ou comme ça. » Quand j’ai trouvé comment faire, j’ai écrit La Pantoufle. Je m’étais bien eu, car c’était une pièce de théâtre et je ne m’y attendais pas du tout. Je m’attendais ailleurs, dans mon album pour enfants suivant par exemple. Ensuite les autres...

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