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Dossier Wajdi Mouawad
Des neurones wajdiens

juillet 2009 | Le Matricule des Anges n°105 | par Etienne Leterrier-Grimal , Laurence Cazaux

John Arnold est comédien. Il a travaillé, entre autres, avec Ariane Mnouchkine, Joël Pommerat, Olivier Py… Il a donc l’habitude de collaborer avec des auteurs-metteurs en scène. Wajdi Mouawad lui ayant demandé de participer à la création de Ciels, il nous livre un peu de la singularité de cette aventure.
« Le projet a commencé à naître chez Wajdi Mouawad il y a à peu près cinq ans. Quand il nous a proposé l’aventure, rien n’était fait encore, il y avait juste une question qui l’habitait. Ensuite, cette question s’est précisée. La seule chose de prête au démarrage des répétitions, c’était l’espace. Ça a été un choc d’arriver dans cet espace car il provoque un rapport à la représentation très étrange. On avait donc l’outil de la représentation et une vague idée de l’endroit où l’histoire voulait aller. Ce qui est singulier dans ce travail, c’est que tout advient petit à petit. Du point de vue de l’acteur, il faut vraiment se laisser faire. Il faut accepter de façon heureuse d’avancer de manière somnambulique. Ça peut faire penser au processus du rêve : tout paraît étrange au début et puis à un moment donné un élément concret surgit, puis un autre. Et petit à petit l’histoire arrive, et donc la rencontre profonde entre l’acteur et le rôle opère. Mais il faut avoir confiance, sinon ça peut être très paniquant pour un comédien.
Wajdi nous convoque beaucoup à l’endroit de l’écriture. Chaque fois qu’une scène nous arrive, on l’essaie de suite. Elle se retravaille et se malaxe pour que l’écriture, tout en restant la sienne, devienne aussi nôtre. C’est un peu comme si nous étions plongés dans la reproduction surdimensionnée de la boîte crânienne de Wajdi Mouawad. Voilà, nous sommes devenus des neurones wajdiens dans le processus de création de sortir cette histoire.
Il y a un mouvement, une manière de faire avancer le travail, de créer un groupe, une entité où chacun aurait une couleur. J’ai vécu ça avec Ariane Mnouchkine, cet esprit de corps, la singularité qui ne peut s’épanouir que dans un endroit intimement collectif. Du coup, on peut faire confiance dans le fait de ne pas savoir. Et je crois que Wajdi Mouawad a besoin de ça, pour intimement poser tel mot plutôt que tel autre.
On peut essayer de tout expliquer, mais finalement ce n’est pas si important, ce qui compte c’est ce que vous allez recevoir le soir du spectacle. Et c’est… j’adore. » (rires)

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