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Entretiens La cour de recréation

avril 2012 | Le Matricule des Anges n°132 | par Dominique Aussenac

Deux recueils de nouvelles, ambitieux, graves, ironiques révèlent un futur grand nom de la littérature catalane : Francesc Serés.

La Force de gravité

Écrire en catalan, c’est comme écrire en français pour Proust, pour vous ou pour les lecteurs de ce magazine » semble s’agacer ce jeune quadra. Natif de Saidi, petit village près du désert de Monegros, à la frontière entre Catalogne et Aragon, Francesc Serés vit aujourd’hui dans la Garrotxa, une région volcanique au-dessus de Figueras. Après des études aux Beaux-arts, il étudie l’anthropologie et devient professeur de catalan. À son actif, trois romans, des recueils de nouvelles et des pièces de théâtre, tous publiés chez Quaderns Crema.
Les dix-sept nouvelles de La Force de gravité (prix national de littérature de Catalogue en 2007) étonnent par leur extrême maturité et la puissance qu’elles dégagent. Comme si elles portaient les ombres tutélaires des prestigieux devanciers que sont Joseph Pla (1897-1981) ou Mercè Rodoreda (1908-1983). Elles évoquent le petit peuple paysan ou ouvrier de l’après-franquisme. Son désir de vie meilleure, sa volonté de s’émanciper du passé, des contraintes de la nature. Les Contes russes présentent une fausse anthologie d’écrivains. Deux femmes, trois hommes, cinq pieds de nez à l’Histoire et à la grande espérance communiste. Sont évoqués pêle-mêle les affres du low-cost, le concert caché d’Elvis Presley sur la place Rouge, la confiscation de la révolution par les notables, la déportation des Véroniens dont le pays est écrasé par un étrange phénomène… Rencontre avec un écrivain subtil, lucide, contrôlant parfaitement l’apesanteur.

Quel est votre parcours ?
Je suis né dans un petit village très intéressant parce qu’il portait des formes sociales traditionnelles en transition. Les changements du village accompagnaient les changements dans la Catalogne, la transition de la dictature à la démocratie, de la ruralité à l’urbanisation, de la classe ouvrière et paysanne au secteur des services… Il n’y a pas de changement de la société sans un changement de pensée et sans un changement de valeurs. Sans un changement historique. Mon point de vue est catalan parce que ma langue est le catalan, c’est ma famille, mes amis, mon pays, ma littérature. Mais mon point de vue est dynamique, dans une transition continue entre les littératures et les auteurs. La traduction, la traduction des paroles et la traduction symbolique de ma vie, c’est la chose la plus importante pour moi.

Que représente la nouvelle dans votre travail d’écriture ?
La nouvelle, le conte, ce sont de petites merveilles. J’imagine les contes comme les premières formes de transmission orale, avec beaucoup de niveaux de lecture. Tu disposes du même instrument que les hommes du passé. Il y a là quelque chose de primitif et de contemporain qui me fascine.


La Force de gravité décrit des parcours humains sur trente ans en Catalogne. Quelle a été votre démarche ?
Parler de l’effort comme sujet littéraire. L’effort des gens qui travaillent et vivent pour avoir une existence raisonnable. J’ai une place...

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