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Éditeur Un balcon pour la Corée

février 2014 | Le Matricule des Anges n°150 | par Philippe Savary

C’est sous le soleil de Provence que la littérature sud-coréenne a trouvé son plus bel ambassadeur. Depuis un an, l’enseigne Decrescenzo éditeurs offre un large panorama (romans, nouvelles) de ce qui se publie au pays du Matin-calme. Une aventure collective, littéraire et sentimentale.

On ne souhaitait pas planter un drapeau, mais finalement, petit à petit, la réalité nous a rattrapés », admet dans un demi-sourire Jean-Claude de Crescenzo, 62 ans, certainement le plus coréen des Provençaux. C’est que la ville d’Aix-en-Provence, au fil des ans, a pris des accents séouliens. Elle est devenue le spot de la littérature coréenne en France. Une sorte d’agora, avec ses forums d’écrivains, ses résidences d’auteurs, sa section d’études à l’université, son école coréenne pour tous… Jean-Claude de Crescenzo, son épouse Kim Hye-Gyeong et son fils Franck n’ont pas ménagé leurs efforts. En 2009, avec quelques amis, ils lancent une web-revue, Keulmadang, littéralement « la cour des lettres », aujourd’hui disponible en version papier. Un très bel outil de vulgarisation. Qui mobilise une vingtaine de bénévoles. Et fédère les énergies. Trois ans plus tard, ils fondent leur propre maison d’édition, dédiée exclusivement à la fiction coréenne contemporaine. Il y a des « addictions » qui peuvent déplacer les montagnes.

Jean-Claude de Crescenzo, vous êtes né à Marseille, vous enseignez la culture coréenne à l’Université Aix-Marseille. Quelle a été votre première rencontre avec la Corée ?
C’est une longue histoire… Je pratiquais ici les arts martiaux chinois avec un maître coréen, auprès de qui j’ai appris aussi la médecine coréenne. C’était en 1997. Il me parlait régulièrement de son pays, de sa culture, et cela m’intéressait. Une porte s’est ouverte. C’est assez inexplicable. Ça vous tombe dessus, vous ne savez pas pourquoi, mais vous êtes prêt. Peut-être que ma vie précédente était là-bas ? Ma grande famille était italienne, déracinée, et le fait d’être ni français ni italien rendait peut-être une quête identitaire possible… Ce que condensait la philosophie chinoise s’est trouvé tout d’un coup à portée de mains en Corée. Ce que je lisais dans les textes, je l’avais là, de manière vivante, explicite, commentée.
Pour faire plaisir à ce maître coréen, et en signe de reconnaissance de son travail, j’ai créé une section Corée à l’Université de Provence qui abritait déjà un département asiatique très dynamique. J’enseignais alors la sociologie de la communication. Une prof de langue coréenne est venue, j’en ai profité pour l’épouser, histoire de faciliter les choses (rires)… Nous avons attrapé trois étudiants dans les couloirs, dont deux Chinois, et on leur a dit : « Toi, tu vas faire coréen ». Aujourd’hui, dix ans plus tard, 250 étudiants sont inscrits en études coréennes.
On s’est lancé ensuite dans la traduction (la traduction en coréen se fait en binôme), on a organisé des rencontres littéraires à Aix. Puis on a créé Keulmadang, une revue en ligne dédiée à la littérature coréenne. Il fallait l’alimenter… Et on s’est aperçu que le nombre de livres traduits en coréen n’était pas exceptionnel en France. La maison d’édition s’est imposée lorsque notre projet de créer une collection littéraire n’a pu se réaliser avec Les...

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