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Arts et lettres Joseph Kaspar Sattler ou la tentation de l’os

juin 2016 | Le Matricule des Anges n°174 | par Éric Dussert

Joseph Kaspar Sattler ou la tentation de l’os

Alors que s’ouvre l’exposition « L’Imaginaire macabre dans les arts graphiques » au Palais Rohan de Strasbourg, Vincent Wackenheim consacre une superbe monographie au graveur munichois Joseph Kaspar Sattler (1867-1931), auteur de l’une des plus étonnantes danses macabres modernes. Professeur un temps aux Beaux-Arts dans la capitale alsacienne, cet artiste passionné par les figures médiévales proposa en 1894 seize images sur le thème de la totendanz qu’il renouvelait. Intitulant ses planches avec assez d’esprit (« Piqûre de ver »), il s’inspira des imagiers médiévaux au point de passer pour un rénovateur de l’art allemand tout en s’imposant comme un artiste novateur et hardi. Dans La Plume, Hugues Rebell écrivait : « Comme Baldung Grien et Holbein, Sattler s’est complu à chanter l’hymne à la Mort : ici des villes en flammes, là tout un peuple désespéré va se jeter dans la mer ; c’est une mort qui trinque avec un buveur, c’est une mort qui passe ne courant sur des livres, trouant et déchirant les feuilles du Savoir. (…) Tout en lui chante la vie ». Et c’est avec des échasses que se déplaçait la Mort chez Sattler… Caractérisé par un dessin énergique et dense, il fut l’un des principaux représentants du jugendstil et collabora à ce titre aux grandes revues de l’époque, Pan ou la Revue blanche : c’est là que ses contemporains Alfred Jarry et Edward Munch se délectèrent de son talent et y trouvèrent un peu de leur inspiration.
Éric Dussert

JOSEPH KASPAR SATTLER
OU LA TENTATION DE L’OS
DE VINCENT WACKENHEIM
L’Atelier contemporain, 224 pages, 30 e

Le Matricule des Anges n°174 , juin 2016.
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